Vous avez sûrement déjà entendu parler de ce «jeu» suicidaire, dont l’aura sordide plane sur les réseaux sociaux depuis un bon bout de temps déjà. Comble du drame, la tragédie est loin d’être bornée et le «défi» en vogue ne cesse de s’approprier de plus en plus de partisans.
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Cette fois-ci, c’est au nom de la détresse que s’indigne la toile, face aux deux suicides qu’à connus le Maroc en moins d’un mois, à cause du «défi de la baleine bleue».
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Le drame voit le jour avec le décès d’un enfant de 8 ans, dans l’arrondissement de Hay Mohammadi, le mois de novembre. Puis s’étend à Douar Rhamna où une jeune fille de 12 ans a été retrouvée morte par pendaison.
Si l’origine de ce jeu morbide remonte à Novembre 2015, sur une communauté VKontakte baptisée « f57 », le palmarès des victimes ne cessent de frôler son apogée, même après des années de son fondement.
Les gouvernements de plusieurs pays sont impuissants face à ces nouveaux jeux macabres qui visent une jeunesse facilement manipulable, et l’éradication des contenus explicites et incitants au « self-harm » se voit être difficile, voire impossible. Ceci est sans pour autant dénigrer le problème majeur des plateformes et des communautés qui transmettent une vision faussée du suicide qui devient un simple jeu, et où la mutilation est prônée d’un aspect romanesque.
Selon les médias russes, entre 80 et 130 enfants ont trouvé la mort à cause de ce challenge de novembre 2015 à avril 2016. Avant le drame algérien, dont 5 jeunes (11 à 16 ans) ont été victimes, deux jeunes Iraniennes de 17 et 18 ans se sont jetées d’un pont en octobre dernier. Outre que les ravages qu’à connu la France et la Grande-Bretagne, s’ajoute alors malencontreusement le drame marocain qui a coûté la vie à deux âmes juvéniles insouciantes et rayonnantes de vie.
Reposez en paix.
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