Pendant ce mois de novembre, les Marocains ont eu l’impression que le pays a subi une sorte de redémarrage forcé, tellement il a fonctionné « correctement ». Pas de problèmes de performance, une élimination efficace des « virus » et un fonctionnement répondant au cahier des charges.
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Nous ne prétendons pas que le pays s’est hissé en l’espace d’un mois au rang des pays les plus puissants, mais il a quand même réussi à arracher de ces citoyens des sentiments qui leur étaient presque étrangers.
1. Un jour férié qui tombe un lundi
Et un autre qui tombe dimanche, mais ce n’est pas grave
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2. Le lancement du satellite Mohammed VI
Avec la victoire hier du Raja, on dirait que les Marocains, et surtout les Casablancais, passent le meilleur des samedis soirs depuis voilà 3 semaines :
3. Le Wydad sacré champion d’Afrique et qualifié pour le mondialito
4. La qualification de l’équipe nationale pour la Coupe du monde 2018
5. La victoire du Raja lors de la finale de la Coupe du trône
Mais c’est quand nous nous disons que tout va bien, qu’un événement vient nous rappeler la réalité dans laquelle plusieurs familles marocaines vivent, et pour qui nos « faits historiques » ne sont que des titres de news qu’ils ne liront jamais, parce qu’ils sont trop occupés à chercher de quoi nourrir leurs enfants. RIP aux femmes d’Essaouira.
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