
Accidents de la route au Maroc. Le sujet revient brutalement au centre du débat national en 2025. Les chiffres sont inquiétants. Les décès explosent. Les autorités tirent l’alarme. La NARSA vient d’annoncer une hausse fulgurante de la mortalité routière. Une réalité qui choque les marocains.
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Une hausse des décès qui inquiète les autorités
La NARSA a partagé des données alarmantes. Les routes marocaines ont causé la mort de 3.324 personnes en neuf mois. Le chiffre augmente de 24 %. Cette progression pèse lourd sur l’objectif national. Le pays veut réduire de moitié les décès d’ici 2030. Les experts parlent d’un « carnage routier ». La tendance inquiète. Et elle remet en cause les efforts des campagnes de sensibilisation.
Le ministre du Transport appelle à une mobilisation générale
Le ministre Abdessamad Kayouh a rappelé l’urgence. Il veut une action ferme. Il demande l’implication de tous les acteurs. Les collectivités locales. Les forces de l’ordre. Les associations. Les citoyens. Il insiste sur une approche plus opérationnelle. Il veut des mesures visibles sur le terrain. Et il pointe un point sensible : les usagers vulnérables. Les conducteurs de deux-roues souffrent le plus. Leur nombre de victimes augmente chaque année.
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Une stratégie nationale en pleine révision
La NARSA ne reste pas passive. Elle a mené plusieurs études et a évalué la première phase de la stratégie nationale. Elle a dévoilé son nouveau plan d’action 2026–2030. Le plan suit les meilleures pratiques internationales. Il rejoint les objectifs de la Deuxième décennie d’action pour la sécurité routière 2021–2030. Le Maroc vise toujours une baisse de 50 % des décès. Mais le défi s’annonce immense.
Des projets structurants pour moderniser la sécurité routière
La NARSA a présenté d’importants projets. Elle prépare une restructuration complète et veut renforcer son rôle de pilotage, mieux coordonner les actions et suivre les programmes à tous les niveaux. National. Régional. Local.
Elle a aussi finalisé une feuille de route digitale. Elle veut moderniser les services publics. Les centres d’immatriculation. Les examens du permis. La gestion des infractions. Le digital doit fluidifier les démarches et réduire les erreurs.
Un repositionnement stratégique pour plus d’efficacité
L’Agence a également travaillé sur son repositionnement. Elle veut devenir une instance centrale. Elle veut une vision claire qui sert à optimiser la gouvernance de la sécurité routière. Le plan quinquennal renforce ce positionnement.
Une déclinaison régionale indispensable
Le ministre a souligné un point crucial. Le Maroc n’est pas uniforme. Chaque région vit une réalité différente. Certaines zones connaissent un trafic dense. D’autres souffrent du transport informel. D’autres voient un nombre élevé de deux-roues. Il faut des plans adaptés, une action ciblée. La régionalisation peut sauver des vies et permettre d’agir là où les dangers sont les plus présents.
Un enjeu vital pour atteindre les objectifs de 2030
Le Maroc veut réduire de moitié les morts sur les routes. Le chemin reste long. Mais l’ambition demeure. Les autorités espèrent une prise de conscience collective. Les jeunes jouent un rôle majeur. Leur comportement influence directement les statistiques. Chacun peut agir. Respecter les règles. Porter un casque. Ralentir. Chaque geste compte.
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