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Dimanche, le Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a apporté des développements cruciaux dans une affaire de trafic international de drogues. À la suite d’interrogatoires préliminaires, le juge d’instruction a ordonné l’incarcération de vingt individus parmi les vingt-cinq présentés devant le parquet. Parmi ces personnes, on compte des parlementaires, des responsables de collectivités territoriales, ainsi que des agents de l’application de la loi. En outre, un ressortissant étranger, déjà en détention pour son implication présumée dans le trafic de drogues, est également impliqué dans cette affaire.
Les enquêtes, menées par la Brigade nationale de la Police judiciaire sous la supervision du ministère public, ont mis en évidence des liens entre certains individus et des actes déjà sanctionnés dans le cadre de cette affaire complexe. Le Procureur général a souligné la complexité et l’envergure des enquêtes, réalisées dans le strict respect des dispositions légales et sous la supervision directe du ministère public. Par ailleurs, le communiqué précise que ces investigations ont abouti à la comparution de 25 personnes devant le parquet, incitant le ministère public à demander au juge d’instruction d’approfondir les enquêtes sur les soupçons de multiples infractions, allant de la détention de drogues à la corruption et à la falsification de documents officiels.
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Après les interrogatoires préliminaires, le juge d’instruction a pris la décision d’incarcérer vingt individus, tandis qu’une autre personne a été placée sous contrôle judiciaire. Le ministère public a confié à la police judiciaire la responsabilité de poursuivre les enquêtes à l’encontre de quatre autres personnes pour élucider des aspects spécifiques de l’affaire. Dans le respect des dispositions légales et de la présomption d’innocence, le Procureur général a assuré que l’information du public sur les résultats des procédures d’enquête se poursuivra, soulignant l’engagement envers l’État de Droit.
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