Rafiq El Assal, un étudiant en médecine a vécu une des pires journées de son existence à cause de l’ONCF. Alors qu’il avait un examen de pédiatrie à Casablanca, lui-même étant ce jour-là à El Jadida, il a prévu de prendre le train pour faire le voyage.
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En bon Marocain qui se respecte, il a bien évidemment pris en compte le retard des trains comme élément de base et a décidé de faire le voyage à 7h22, même si l’examen n’avais lieu qu’à partir de 11h, ce qui lui offrait quand-même une (grande) marge pour éviter tous les imprévus et être à l’aise au moment crucial.
L’ONCF se surpasse cette fois
C’est près de 30 minutes après le départ que le malheur a commencé : Le train s’est arrêté au milieu de nulle part sans prévenir, laissant les voyageurs à bord dans un désarroi total.
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Mais c’est quand les passagers d’un wagon ont quitté le train en panique que Rafiq a compris que les choses allaient forcément empirer. Le train était apparemment endommagé et ça sentait de plus en plus le brûlé. Les passagers, épris par une peur justifiée, se sont rués hors du véhicule, pour se retrouver sous la pluie, perdus, sans personne pour les rassurer ou leur expliquer ce qui allait se passer.

facebook.com/rafiqlassal
Rafiq ne se laisse pas faire
Ayant peur de rater son examen et conscient que ces nuits de préparation sans sommeil ne devaient pas être perdues, il a détecté le village le plus proche et s’y est rendu à pied, avant d’appeler son père qui s’est empressé de le récupérer et le conduire à la salle d’examen. Heureusement, il est arrivé à destination 10 minutes seulement avant le début de son examen et l’a quand même passé malgré le jeûne, le stress, la crasse et la colère incommensurable qu’il aurait dû ressentir à se moment-là.

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Réponse de l’ONCF vis-à-vis de la situation
Bien évidemment, l’office ne se sent pas responsable de la galère des gens au bord de ses trains, mais à quand même eu l’amabilité d’offrir des billets gratuits aux passagers de ce train maudit (sentez le sarcasme dans cette phrase). Une réponse très humiliante selon cet étudiant en médecine, qui a décidé de poursuivre l’ONCF en justice.
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