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La réaction mitigée du corps éducatif face à l’appel du secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale à une réunion préliminaire avec les « syndicats représentatifs » pour un nouveau dialogue avec la commission ministérielle s’est concrétisée par une grève nationale déclenchée par le bureau national du Syndicat national de l’enseignement (SNE), affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), les 21, 22 et 23 novembre.
À l’origine de cette escalade, le SNE et la coordination nationale des enseignants du secondaire rejettent la décision qu’ils estiment arbitraire et illégale de déduire les salaires des enseignants pour les jours de grève. En réponse, ils entendent protester en refusant de compenser le temps scolaire perdu et prévoient d’intensifier leurs formes de lutte.
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Younès Firachine, secrétaire général du SNE affilié à la CDT, a clarifié que la grève de trois jours a pour objectif d’exprimer un rejet catégorique du statut unifié. Il a également souligné que le syndicat n’est plus disposé à des rencontres prolongées avec le ministère de l’Éducation nationale, préférant désormais dialoguer avec la commission ministérielle sous de nouvelles conditions.
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