Abandonné dans un carton, Hamza Bensouda a été recueilli par l’association Tazzanine d’Agadir, peu après sa naissance, puis adopté par une famille dans la capitale du Souss une année après. Relayée sur le compte Facebook de la célèbre voyageuse, Leïla Ghandi, la vidéo du discours de Hamza Bensouda, à SciencesPo Menton a très vite fait la tour de la Toile. C’est la première fois que Hamza raconte son histoire avec autant d’émotion, aussi ouvertement et explicitement.
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https://www.facebook.com/LeilaGhandi.Officiel/videos/10155446749862104/
Ce discours cache un dévouement sans nom pour la cause des enfants laissés pour compte de manière générale et celle des enfants de l’Association Tazzanine d’Agadir, pour qui il verse des fonds de manière régulière.
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❞J’ai eu de la chance, j’ai été adopté alors que j’avais une année seulement. De nombreux enfants n’ont pas eu cette chance là. Et l’association ne peut pas s’occuper de tout le monde… Il y a des femmes qui, des semaines plus tard, rendent le bébé qu’elles ont adopté. Et c’est affreux, parce que c’est comme si on est abandonné deux fois. – Hamza Bensouda à H24info
À seulement 18 ans, Hamza est bien conscient des contraintes et difficultés de l’adoption au Maroc.
❞Entre les procédures judiciaires très compliquées et les critiques et l’incompréhension de la société marocaine, il n’est pas du tout facile de mener une vie normale, sauf si le couple est soudé et si l’enfant adopté est alerté de son adoption dès son plus jeune âge… De nombreuses personnes me demandaient si mon adoption ne représentait pas un poids pour mes parents. Comme si c’était dur de supporter et d’aimer un enfant adopté. – Hamza Bensouda
Hamza n’a, aujourd’hui, qu’un seul rêve : celui de retrouver une civilisation marocaine plus clémente et moins discriminante à l’égard des enfants abandonnés.
❞Certains parents marocains devraient arrêter de mépriser ces enfants, juste parce qu’ils ont eu moins de chance que les leurs… Ce ne sont pas des moins que rien, mais juste des anges qui flânent dans les rues en attendant d’être adoptés et aimés – Hamza Bensouda
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