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Coup de tonnerre dans le monde du fast-food algérien ! KFC, la célèbre enseigne américaine de poulet frit, a dû fermer ses portes à peine 48 heures après son ouverture officielle à Alger. Cette fermeture soudaine fait suite à des manifestations et des appels au boycott lancés sur les réseaux sociaux.
Une ouverture en grande pompe et une fermeture éclair
L’ouverture du premier restaurant KFC en Algérie, le 14 avril 2024, a suscité un engouement certain auprès des Algériens, notamment les jeunes. Cependant, cet enthousiasme a rapidement été doublé par des critiques et des appels au boycott. En cause, le soutien présumé de KFC à Israël, un pays avec lequel l’Algérie n’a pas de relations diplomatiques.
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Des réactions contrastées
Face à ces tensions, des manifestations ont été organisées devant le restaurant KFC d’Alger. Des vidéos de ces rassemblements, où les manifestants scandaient des slogans anti-israéliens, ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. La polémique a également pris de l’ampleur online, avec de nombreux internautes appelant au boycott de l’enseigne.
Sous la pression de ces manifestations et du bad buzz, les autorités locales ont finalement ordonné la fermeture du restaurant KFC d’Alger. Une décision qui a suscité des réactions contrastées. Certains saluent cette mesure, y voyant un signe de solidarité avec la cause palestinienne. D’autres, en revanche, regrettent la fermeture d’un restaurant qui aurait pu contribuer à la diversification de l’offre de restauration rapide en Algérie.
Un coup dur pour l’image de l’Algérie ?
La fermeture du restaurant KFC d’Alger met en lumière les tensions et les contradictions qui traversent la société algérienne. D’un côté, un fort attachement à la cause palestinienne et une volonté de ne pas soutenir des entités considérées comme complices de l’occupation israélienne. De l’autre, une aspiration à la modernité et à l’ouverture sur le monde, symbolisée par l’arrivée d’enseignes internationales comme KFC.
La question de savoir si KFC reviendra un jour en Algérie reste ouverte. L’enseigne américaine n’a pas encore fait de communication officielle sur ses intentions. Ce qui est certain, c’est que cet épisode aura marqué les esprits et qu’il aura servi de leçon aux multinationales qui envisagent de s’implanter en Algérie.
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