
La reconnaissance des diplômes étrangers au Maroc représente enfin une avancée majeure pour de nombreux étudiants marocains formés en Europe et leurs familles. Après des années d’incertitude, d’attente et de blocage administratif, une nouvelle réglementation vient éclaircir le flou juridique qui entourait l’équivalence des diplômes délivrés par certains pays européens.
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Un soulagement attendu
La reconnaissance diplômes étrangers au Maroc soulage enfin les parents et étudiants. Les nouvelles mesures, publiées au Bulletin officiel n° 7366 du 17 juillet 2025, officialisent la reconnaissance des diplômes délivrés par la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne et le Royaume‑Uni.
Le dispositif couvre désormais :
– les licences, masters, doctorats d’universités publiques de France, Allemagne, Belgique, Espagne, Royaume‑Uni
– les diplômes d’ingénieur délivrés par des écoles publiques dans ces pays.
Des blocages persistants enfin levés
Pendant de longues années, le système d’équivalence marocain faisait face à de nombreuses critiques. Les étudiants diplômés à l’étranger se voyaient refuser l’accès à de nombreux postes, parfois même dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre, en raison d’un système jugé rigide et opaque. Les refus se justifiaient souvent par la volonté de protéger la valeur du diplôme marocain ou de lutter contre les formations jugées non conformes. Cela touchait particulièrement les cursus scientifiques et médicaux, notamment les étudiants formés dans des établissements hors des circuits de contrôle classiques. Désormais, grâce à cette nouvelle réforme, un retour à la normale est amorcé, avec des critères clairs, transparents et applicables à tous ceux ayant obtenu un diplôme reconnu dans les pays ciblés.
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Un cadre précis pour valider son diplôme
Les nouvelles conditions imposent des critères rigoureux, mais justes. Le diplôme doit être délivré par un établissement public reconnu par l’État du pays d’accueil. Il ne suffit pas de détenir le papier : le candidat doit également prouver qu’il a bien résidé sur place durant tout le cursus, sans interruption significative. Dans le cas particulier des écoles d’ingénieurs, il faut en plus justifier d’un parcours de cinq années après le baccalauréat, avec une spécialisation technique ou scientifique validée. Ces mesures ont pour objectif d’éviter les abus tout en réhabilitant la valeur des formations internationales sérieuses. Elles offrent aussi un cadre sécurisé aux recruteurs marocains, qui pourront enfin embaucher des profils compétents sans crainte d’irrégularités.
Une opportunité à saisir sans tarder
Cette réforme représente un virage important pour l’éducation supérieure marocaine et la reconnaissance des compétences acquises à l’international. Les diplômés concernés sont invités à rassembler rapidement leurs dossiers et à postuler aux postes visés, tant que les opportunités sont encore ouvertes. En agissant maintenant, ils peuvent retrouver leur place sur le marché de l’emploi national, faire valoir leur parcours et contribuer pleinement au développement économique du pays. Ce nouveau cadre envoie un message clair : le Maroc ouvre la voie à la mobilité, à l’excellence académique, et à la valorisation des talents où qu’ils aient été formés.
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