Des mois ont passé après le boycott populaire de Centrale Danone, Afriquia et Sidi Ali. Aujourd’hui, Oulmès et Centrale Danone concèdent des pertes colossales. Les premiers ont un résultat net en chute libre (-88%) et les seconds ont perdu 606 millions de dirhams. Ces résultats catastrophiques étaient attendus après le boycott général d’une part importante de la population marocaine, depuis le mois d’avril 2018.
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Le chiffre d’affaire de Oulmès plafonne à 738 millions dirhams. Soit une baisse de près de 18% par rapport au premier semestre de l’année précédente. Pour sa part, le RNPG (Résultat net part du groupe) est de 9,74 millions de dirhams. Il représente une baisse vertigineuse de près de 88%. Ces résultats catastrophiques s’expliquent par la campagne de boycott ciblant Sidi Ali depuis avril dernier.
Les résultats ont été publiés sur CDG capital bourse. Le média explique que : « A fin juin 2018, les indicateurs opérationnels de la société reflètent l’impact de la campagne de boycott ayant visé la marque Sidi Ali parmi d’autres produits de grande consommation ». Toutefois, Oulmès se défend en rappelant que ses prix n’ont pas bougé depuis l’année 2010.
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Pas que Oulmès, le boycott a touché également Centrale Danone
Pour ce qui est de Centrale Danone, les pertes sont également des grandes. La firme a perdu 606 millions de dirhams. Son chiffre d’affaire plafonne à 2,61 milliards de dirhams à l’issue du premier semestre 2018, soit une baisse de 19 % par rapport au premier semestre de l’année dernière.
Centrale Danone précise que le lait est le produit dans lequel elle a encaissé le plus de pertes, soit 167 millions de dirhams et une baisse de 28%. Cependant, l’entreprise dit avoir ouvert un dialogue avec les consommateurs et fait le choix de réduire ses marges de 60 centimes par produit vendu afin de proposer un produit moins cher.
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