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Saad Eddine El Othmani a affirmé mardi à Rabat, que le gouvernement est déterminé à revoir le système actuel des salaires au Maroc.
En réponse à une question relative à « la politique salariale au Maroc« , présentée dans le cadre de la session mensuelle consacrée à la politique générale à la Chambre des conseillers, le Chef du Gouvernement a affirmé que cette décision interviendra dans le cadre d’une réforme globale du système de la fonction publique, en vue d’instaurer un système de salaires moderne, motivant, équitable et transparent.
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Bien qu’elle soit essentiellement basée sur une réforme profonde du système des salaires dans le système public, cette décision prendra en compte non seulement le grade et l’échelle, mais aussi les compétences, les acquis, les efforts fournis et les conditions de travail.
Selon Saad Eddine El Othmani, les prévisions relatives à la période 2017-2021 démontrent une augmentation continue de la masse salariale, expliquant que sur la base d’un taux de croissance économique de 3,6%, cette masse salariale représentera 12% du PIB en 2018, contre 11,84% en 2016.
Le Chef du Gouvernement a également précisé que le salaire minimum légal dans le secteur privé au Maroc est conforme aux normes internationales du travail, mettant ainsi en exergue les efforts fournis pour unifier d’une manière progressive le SMIC au niveau de tous les secteurs économiques. Sans oublier que le gouvernement œuvre d’une manière permanente pour développer et revoir le SMIC dans un objectif de préservation du pouvoir d’achat des salariés et d’amélioration de leurs conditions de vie.
La masse salariale dans le secteur public a atteint la monstrueuse somme de 106 Milliards de dhs en 2017, contre 66 Milliards de dhs en 2016, en sachant que les prix n’ont connu qu’une très faible hausse depuis 2007.
Enfin, Saad Eddine El Othmani souligne le fait que le niveau des salaires dans la fonction publique au Maroc est considéré parmi les plus élevés de la région, du fait que le salaire net moyen des fonctionnaires représente 3,21 fois le PIB par habitant au Maroc, contre 2,5 fois dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, et 1,5 fois au niveau mondial.
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