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L’étude récente menée par le « Centre Marocain de la Citoyenneté » offre un aperçu des opinions contrastées au Maroc sur diverses questions sociétales et juridiques. Près de la moitié des célibataires et des divorcés expriment leur opposition à la criminalisation des relations consensuelles en dehors du mariage, tandis que cette mesure recueille l’approbation de la majorité des personnes mariées. Des divergences apparaissent également sur des sujets tels que la révision des lois successorales, l’avortement en cas de viol, et l’amélioration des droits des femmes. L’étude souligne des disparités significatives entre les genres, avec un fort soutien des femmes en faveur de changements favorables aux droits des femmes.
Concernant la peine de mort, une majorité de Marocains plaide en faveur de son maintien dans le cadre juridique, bien qu’environ un tiers milite pour son abolition. L’enquête met également en lumière des opinions partagées sur la protection des libertés individuelles sur les médias sociaux, avec une majorité en faveur de mesures renforcées. Ces résultats soulignent la nécessité de clarifier les lois nationales pour réduire l’interprétation subjective, favoriser l’inclusivité, et garantir une application transparente des lois pour tous les citoyens.
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Le sondage met en évidence la diversité des perspectives au sein de la société marocaine, soulignant l’importance d’un dialogue continu et d’une réforme législative adaptée pour mieux refléter cette diversité d’opinions. Ces conclusions mettent en avant la nécessité d’une réflexion sur l’évolution des normes sociales et législatives pour mieux répondre aux attentes variées de la population.
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