Les fameux retards des trains continuent de faire couler de l’encre. Un passager vient d’obtenir gain de cause contre l’ONCF.
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Selon médias24, un avocat stagiaire, inscrit au barreau de Casablanca, a remporté en fin janvier son procès contre l’Office National des Chemins de Fer pour les nombreux retards des trains. L’ONCF a été condamné à verser 20.000 dirhams d’indemnités à la victime après avoir déposé une plainte en juillet 2018 et demandé des dommages et intérêts estimés à 80.000 dirhams, contre l’ONCF pour avoir failli à ses « obligations contractuelles ».
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Selon la même source, le plaignant a mentionné toutes les fois où il a failli à ses engagements professionnels, dont une audience au tribunal, ou une formation organisée par l’ordre des avocats à Casablanca, suite aux retards des trains, tout en joignant les billets et les attestations de retard d’une durée allant de 15 minutes à 2 heures. Des retards répétitifs qui ont pénalisé l’avocat.
Notons, que l’article 479 du code de commerce, mentionne que « si le départ est retardé, le voyageur a droit aux dommages-intérêts” ou encore “lorsque à cause du retard, le voyageur n’a plus d’intérêt à accomplir le voyage, il a en outre le droit de résoudre le contrat ou de répéter le prix du transport qu’il a payé.”
Par ailleurs, l’Office s’est défendu en estimant que le retard est « une chose normale » suite aux travaux engagés sur les installations ferroviaires, qui selon le tribunal, n’excusent pas ces retards.
Les dédommagements seront toutefois supportés par l’assureur de l’ONCF, Wafa Assurance.
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