Le football, un sport que l’on partage avec des millions de fans à travers le monde spécialement en ce temps de Coupe du Monde. Il nous procure à la fois de la joie et de la frustration… un peu trop même pour certains.
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Ce n’est pas sans parler de la fédération qui a « les deux mains sur le ballon » : corruption, argent, luxure, ce sont les premiers mots qui nous viennent à l’esprit lorsque nous pensons à la FIFA.
La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) est l’instance internationale qui gouverne ce sport. Un sport qui rapporte des milliards de dollars en publicité, contrats, sponsors, billets de matchs, etc. Et Le tout, dirigé par une seule entité. Alors pourquoi ne pas jouer à un petit jeu : et si la FIFA était un pays…
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1. La FIFA attend plus de revenus découlant du mondial que Malte a collecté en une année. La fédération s’attend à collecter 4,5 milliards US en revenus, en grande partie provenant de la vente des droits audiovisuels et marketing. C’est un milliard de plus que ce que Malte a produit durant l’année 2012, selon les données de la Banque Mondiale.
2. Le président de la FIFA est en poste depuis plus longtemps qu’Abdelaziz Bouteflika et Vladimir Putin.
Sepp Blater a prit la tête de la fédération le 8 juin 1998, quelques jours avant le match d’ouverture de la Coupe du Monde en France. Il a fait campagne sans aucun adversaire lors des élections de 2011 pour un quatrième et dernier mandat, selon ses dires à l’époque. Depuis, il a changé d’avis et sera de la course pour un cinquième mandat en 2015. En juin, la FIFA faillit à sa volonté d’implanter un âge limite et un nombre de mandats maximal pour les membres de l’exécutif. Blater est au pouvoir depuis plus longtemps que le président algérien Abdelaziz Bouteflika, agé de 77 ans, l’un des seuls dictateurs à avoir survécu au printemps arabe, ainsi que le président russe, Vladimir Putin, mis au pouvoir pour la première fois en 2000.
3. Il y a moins de femmes dans les instances décisionnelles de la FIFA que dans le gouvernement somalien. En 2013, Lydia Nsekera devient la première femme élue membre du comité exécutif de la FIFA. Bien que deux autres femmes ont été « coopté », elle n’ont pas le droit de vote en ce qui concerne les décisions prises par l’exécutif ; Nsekera reste alors la seule femme exécutive dans ce comité formé de 25 membres. En contraste, le gouvernement somalien contient deux femmes membres de son comité exécutif.
4. La FIFA est seulement trois années plus jeune que l’Australie.
En 1901, le parlement britannique a permis à six colonies de former le Commonwealth d’Australie, en tant que dominion de l’Empire britannique. Seulement trois années plus tard, la FIFA fut créée par sept associations nationales européennes de football.
5. La FIFA a plus de membres que l’ONU.
Elle aime s’appeler les « United Nations of Football » ou les Nations Unis du Football. Elle contient 208 membres tandis que l’Organisation des Nations Unis (ONU) en a 192. Selon la BBC, il n’y a que huit pays membres de l’ONU qui ne sont pas membres de la FIFA, incluant Monaco et le Vatican.
6. Un membre du comité exécutif est soupçonné d’avoir payé plus de pots de vin que Silvio Berlusconi.
Selon des documents obtenus par le journal britannique The Sunday Times, l’ex-membre du comité exécutif, le Qatari Mohamed Bin Hammam, a « acheté », pour un total de 5 million de dollars, des votes pour garantir la tenue de l’édition 2022 de la Coupe du Monde au Qatar. Cette affaire de présumés pots de vin, le dernier de plusieurs scandales de corruption ayant terni l’image de l’organisation, dépasse le montant pour lequel l’ex-premier ministre d’Italie, Silvio Berlusconi, est accusé d’avoir détourné des fonds publics.
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