Bad Buzz mardi dernier pour Instagram : le service de partage de photos modifie ses conditions d’utilisation, ajoute de la publicité à ces pages et surtout s’arroge le droit de vendre les photos publiées par les utilisateurs, sans aucune compensation monétaire. Cette dernière décision suscite un tollé sur Twitter, la presse spécialisée et les 100 millions d’utilisateurs s’indignent.
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Quelques mois en arrière, Facebook entre en Bourse et doit donc être rentable. Pour cela, la plateforme doit se monétiser, et il faut bien amortir le milliard dépensé pour l’acquisition d’Instagram. La publicité et la vente de photos du service entrent dans cette optique de rentabilité.
Kevin Systrom, co-fondateur d’Instagram, calme le jeu et assure qu’il s’agit d’une « formulation maladroite et confuse » des conditions d’utilisation, qu’il « comprend l’incompréhension » et plus important indique que le « service n’a pas l’intention de vendre vos photos ». Il joue le rôle du pompier qui a mis fin à l’incendie provoqué par l’annonce d’un changement des conditions d’utilisation. Quelques jours après les faits, on est en droit de se poser la question s’il s’agit réellement d’un malentendu ou Instagram a-t-il tout simplement fait machine arrière par crainte de voir ses membres s’envoler ?
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