Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdoğan, vient de « supprimer » Twitter en Turquie. Cette lourde décision survient après un scandale de corruption ayant déferlé par le biais d’enregistrements de conversations téléphoniques piratées. Un scandale que le premier ministre a d’ailleurs partiellement reconnu. « Ces écoutes, que le chef du gouvernement a d’abord dénoncé comme des «montages» avant d’en reconnaître certaines, a provoqué la colère de l’opposition et plusieurs manifestations dans les grandes villes du pays pour exiger sa démission. » rappelle l’AFP.
Publicité
Quand on essaye d’accéder à Twitter depuis la Turquie
https://twitter.com/grasswire/statuses/446789701085589504
Twitter a vite réagi en proposant une solution temporaire
Turkish users: you can send Tweets using SMS. Avea and Vodafone text START to 2444. Turkcell text START to 2555.
Publicité
— Global Government Affairs (@GlobalAffairs) March 20, 2014
C’est aussi à quelques jours seulement des élections municipales turques que M. Erdoğan affiche clairement sa décision de supprimer Twitter en disant : « Je me moque de ce que pourra dire la communauté internationale » et en ajoutant : « La liberté n’autorise pas l’intrusion dans la vie privée de qui que ce soit ou l’espionnage des secrets d’Etat ». Cette lourde décision vient d’être exécutée non sans attirer l’indignation de la censure exprimée par des images publiées un peu partout sur la toile.
Publicité
Publicité