6 séries mexicaines qui nous ont marqué pendant l’enfance et l’adolescence

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Dès la sonnerie de la cloche, les écoliers aux tabliers roses comme bleus, couraient de partout pour rentrer chez eux, avec un bon goûter qui nous guettait, ainsi qu’une bonne série mexicaine sur 2M à 19h pétantes, à ne pas louper.

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La nostalgie vous emporte déjà aux années 2000-2010, où les télénovelas étaient à leur apogée, partout au monde et surtout au Maroc. Il s’agit bien de ces feuilletons latino-américains à 100 ou 200 épisodes qui passaient à la télévision.

Au premier regard, elles étaient bien mexicaines. À la première écoute, elles redevenaient marocaines, grâce au doublement en darija par des voix reconnaissables, comme celle de Amal Esssaqr ou Zakariae Akchour, avec quoi elles ont pu conquérir la part du lion en termes d’audience.

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Ci-dessous une liste non exhaustive-bien sûr car très nombreuses-des séries mexicaines qui ont marqué l’enfance et l’adolescence de toute une génération de Marocains :

1. Ana | Las Dos Caras de Ana

Ana fût la première série mexicaine doublée en Darija, ayant ouvert le bal aux débats sur les feuilletons importés de l’Amérique latine et doublées localement.

Tout au long de 120 épisodes, nous avons suivi l’histoire d’une jeune fille qui voulait se venger du fils à papa Ignacio.  Ce dernier avait renversé en voiture son frère et a brulé vivante sa mère et sa sœur au moment où elles voulaient seulement que la justice soit faite pour l’accident.

Ana se crée un autre personnage (d’où le titre original de la série) et se faufile entre ces riches présomptueux pour leur faire payer leurs crimes, et c’est là qu’elle tombe amoureuse de l’un deux.

Une histoire bien ficelée et des va-et-vient entre New-York et Miami qui nous ont fait beaucoup rêver.

2. Diablo | Más sabe El Diablo

Toujours entre le Mexique et les états unies, comme-ci les frontières sont inexistantes, chose qui a fait le succès sans précédent (surtout sans suivant!) de la série Diablo.

C’était la Casa de Papel de l’époque, avec plus de 182 épisodes, et sans plainte ! Nous avions les yeux écarquillés et une concentration au top à chaque épisode de la série.

Nous avions pu franchir un monde qui nous été complètement inconnu, celui des affaires, de la police, des armes, des cambriolages et tout l’adrénaline qui s’en suivait.

3. سحر الغجريات | Gitanas

Si je devais renommer la série, ce serait « l’amour au temps des gitans ». Ce sont des tribus nomades au style bohémien, largement présentes en Espagne, dans le sud de France ou en Portugal.

Une population au passé riche et à la culture dense, dont on a découvert les mœurs à travers la série, qui relate la vie mouvementée de belles gitanes qui ont eu le béguin pour des hommes de tribu autre que la leur.

Une bataille pour montrer que l’Amour peut dépasser tous les conflits culturels, présentée dans un cadre gipsy qui a imprimé dans les esprits à jamais.

 

4.Ayna abi| Amarte Así

Il faut l’avouer, sa bande d’annonce était forte ! Si provocante pour nous intriguer à suivre la trame de vie de l’adorable petit enfant Frijolito, sans père ou du moins ce que sa mère lui a fait croire. Un mensonge qui se révèlera de fil en aiguille grâce à l’intelligence démesurée du fameux trio : Frigolito, tonio et Dulcee (Petit test de mémorisation).

Au-delà, les soirées au Frigol étaient les meilleures orchestrées par Margarita et sa bande qui chantaient si bien le mariachi et incarnaient toute la splendeur de la culture mexicaine.

5. Estrella| Mar De Amor

« Estrella » étoile en Espagnol était une fille rêveuse, ambitieuse et passionnée par la pèche et la mer.

Elle avait eu son premier coup de foudre, pour un jeune homme, toujours enivré par l’amour de l’irrésistible Coral ou Catalina, la plus séduisante de l’époque.

Les chances se rétrécissent pour conquérir le cœur de son prince charmant, qui plaisait déjà à la fille de l’homme le plus puissant du village Léon Barra, qui barrera la route de la femme responsable qu’elle allait devenir.

On a tous suivi l’affaire que pour faire gagner l’amour pur au final.

 

6. Papi Ricky

Une autre série, cette fois chilienne, qui a fait de nous des mordus du petit écran voire des accros.

Non ce n’était pas une femme qui allait enlever seule son enfant, mais bien le contraire ! Un homme qui prenait soin de sa fille, dès sa naissance, parce qu’elle a été délaissée par sa mère rebelle, aux tatouages innombrables et ses piercings osées, mais qui avait des sueurs froides pour la responsabilité.

La tête sur les épaules, elle revienne pour gagner l’affection de sa fille Alicia avec l’aide de tout un quartier.

Salomé, Rubí ou encore Paco… On a  connu l’éclosion des séries doublées et on en consommait sans modération. Personnellement, je suis prête à rembobiner, si la seconde chaîne nationale 2M décide de creuser dans ses archives.

De préférence cette fois-ci, mettez l’arabe en sous titres et laissez-nous enchanter nos oreilles de la langue de Cervantes. Des Pablo escobar perdus !

Jeune Casablancaise, Marketeuse dans le sang et Rédactrice en herbe, qui puise dans sa passion éternelle envers la vie, pour embellir ses écrits.

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