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Au moins 550 pèlerins morts au Hajj 2024 à cause de la chaleur. C’est le bilan tragique de ce pèlerinage cette année, frappé par une canicule sans précédent. Des centaines de fidèles, venus accomplir l’un des cinq piliers de l’islam, ont succombé à des températures dépassant les 50°C.
L’Arabie Saoudite, pays hôte du Hajj, a été le théâtre d’un drame climatique d’une ampleur inédite. La majorité des victimes sont des Égyptiens, mais d’autres nationalités sont également touchées. Les témoignages font état de pèlerins déshydratés, épuisés, tombant sur le bord des routes.
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Les autorités saoudiennes avaient pourtant mis en garde contre les risques liés à la chaleur. Mais face à l’afflux massif de fidèles et aux rituels exigeants se déroulant en extérieur, les mesures prises semblent avoir été insuffisantes.
Témoignages poignants et bilan alarmant
Les récits des survivants sont glaçants. Ils décrivent des scènes de chaos, des secours débordés, des corps jonchant le sol. Les hôpitaux de La Mecque ont été submergés par l’afflux de victimes souffrant de coups de chaleur.
Le bilan humain ne cesse de s’alourdir. Les chiffres officiels font état de plus de 550 morts, mais certains diplomates évoquent un bilan encore plus lourd. Les recherches se poursuivent pour retrouver les pèlerins portés disparus.
Plusieurs autre pays ont annoncé des morts cette année et notamment le Maroc, la Tunisie, l’Indonésie, l’Iran ou le Sénégal.
Environ 1,8 million de fidèles ont pris part au hajj cette année, dont 1,6 million venus de l’étranger, selon les autorités saoudiennes.
Les défis d’un pèlerinage sous haute tension
Chaque année, des millions de musulmans convergent vers La Mecque pour accomplir le Hajj. Cet événement religieux majeur représente un défi logistique colossal pour les autorités saoudiennes.
Mais cette année, la chaleur extrême a ajouté une difficulté supplémentaire. Les infrastructures existantes ont été mises à rude épreuve. Les pèlerins sans autorisation officielle, privés d’accès aux zones climatisées, ont été particulièrement vulnérables.
L’ombre du changement climatique
Cette tragédie met en lumière les conséquences dramatiques du changement climatique. Les canicules sont de plus en plus fréquentes et intenses, même dans des régions habituées à la chaleur.
Le Hajj, qui se déroule en plein été, s’expose, particulièrement à ces risques. Les autorités saoudiennes devront prendre des mesures radicales pour protéger les pèlerins dans les années à venir.
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