On sait bien que l’Arabie Saoudite réduit constamment le nombre total de personnes éligibles pour le Hajj. À lui seul, ce nombre restrictif fait des vagues. Maintenant, le ministère des Habous vient d’empirer les choses avec son ingénieuse décision : exclure les moins de 63 ans du Hajj.
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Bien évidemment, cela n’a pas manqué de provoquer la fureur des gens, ainsi que des agences de voyage chargées de la planification du pèlerinage à la Mecque. D’après Medias24, Omar Sabri qui est le secrétaire-général de la Fédération des agences de voyages du Maroc (FNAVM), affirme que justement, ce sont les jeunes qui constituent la majeure partie de la clientèle des agences. Par conséquent, cette règle va non seulement déplaire aux candidats, mais cela va aussi négativement affecter les bénéfices des dites agences. De plus, le patron de l’un de ces établissements à Marrakech rappelle que les moins de 63 ans devraient être prioritaires lorsqu’il s’agit de mener à bien le cinquième pilier de l’Islam; puisqu’ils bénéficient d’un bon état de santé.
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Et bien sûr, ça ne s’arrête pas là. Ce qui aggrave encore plus cette situation, c’est que les accompagnateurs doivent également respecter cette décision. Ceci a donc obligé plusieurs agences à recaler de nombreux candidats. Il est clair que toute cette histoire va engendrer beaucoup de protestations du côté des citoyens marocains.
Nous savons que la puberté, la raison et « la capacité de le faire », font partie des conditions du Hajj. Il n’est nulle part dit qu’il faudrait empêcher des musulmans de l’effectuer sous prétexte qu’ils n’ont pas dépassé la soixantaine. Certains croient que cela frôle le ridicule d’imposer une chose pareille; refuser à plusieurs le pèlerinage pour la simple raison de ne pas avoir plus de 63 ans. Qui garantit que ces personnes auront la capacité de le faire plus tard ? Et tant qu’on y est, qui garantit qu’ils seront toujours vivants ?
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