Le marché national a connu un déferlement industriel cosmopolite ces dernières années, un mouvement économique de haut calibre qui a permis aux produits turcs de frôler le summum des bénéfices en visant l’expertise et la submersion du secteur textile marocain, et qui par conséquent a mis en emphase maintes troubles financiers qui ont fragilisé bon nombre d’unités industrielles marocaines orientées vers le marché domestique.
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Lc Waikiki, Koton, Defacto… et bien plus encore, les franchises turques n’ont pas cessé de s’approprier jalousement le secteur textile national au fil des dernières années, en ouvrant des points de vente stratégiques sur l’ensemble des villes phares du Maroc : de Casablanca à Rabat en passant par Marrakech, Tanger et Agadir.
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Le Ministère de l’Industrie, de l’investissement, du Commerce et de l’Économie numérique a donc décidé de mettre fin à cette exemption malgré l’Accord de libre-échange (ALE), datant de 2006, qui existe entre les deux pays et ce, en instaurant des mesures d’ajustement transitoires sur certaines catégories de produits textiles afin de mettre un terme à la capitalisation des produits turcs.
Cette décision annoncée le 8 janvier et mise à exécution le 9 janvier est censée contrer les perturbations conséquentes du marché national dues à l’accroissement des importations à prix compétitif originaire de Turquie et vise à protéger l’industrie textile nationale face aux enjeux de la montée des importations turques.
Une stratégie audacieuse, cruciale et catégorique qui ne risque pas de faire l’unanimité et qui suscitera sans l’ombre d’un doute une divergence d’opinions.
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