La danseuse Maya Dbaich a affolé les réseaux sociaux ces derniers jours, avec des vidéos où elle s’exprime sur les femmes violées. Les propos de la jeune femme sont insultants envers les femmes qui ont subi un viol. Ce qu’elle a dit est l’exemple même du “victim blaming”, dont souffrent beaucoup de femmes, victimes. Celles-ci se retrouvent blâmées pour ce qu’elles ont vécu, comme si c’était de leur faute.
Publicité
Publicité
Le compte Instagram No Hshouma a épinglé plusieurs vidéos où on voit Maya Dbaich, parler et se moquer des femmes victimes de viol. Pour la danseuse, si tu prends des substances illicites, ou si tu vas avec un homme chez lui, c’est toi la fautive.
“S’il t’a suivi dans la rue, oui je le considère comme un viol. Par contre, si tu montes chez lui. C’est toi qui l’a cherché, c’est toi la p****”, dit-elle.
La danseuse se moque notamment des femmes qui disent stop, alors qu’elles sont avec un homme, elle considère que c’est de la provocation. “Quand la fille dit, non, je ne veux pas ce soir. Stop. Pourquoi es-tu chez lui ?” se moque-t-elle dans sa vidéo.
Voir cette publication sur Instagram
Les propos de cette danseuse sont d’une rare violence verbale avec un manque de respect total pour ces personnes et démontrent qu’un long chemin est à faire pour faire évoluer les mentalités au sein de la société marocaine.
Le compte Instagram No Hshouma, a très bien résumé les faits, avec la légende qui accompagnait la vidéo de Maya Dbaich en écrivant : “Un viol est un viol, peu importe où ca s’est passé, avec qui, dans quelle circonstance, dans quel contexte, dans quel but. Quand l’une des deux parties dit non, il faut s’arrêter.
Une excitation ne peut excuser un viol, nous autre males, passons notre vie à bander et à débander, et ça nous a jamais tué pour autant que je sache, ma bite ne m’est pas vitale.
Le fait que l’on se retrouve à deux dans un appart ou une chambre, n’excuse pas un viol.
Le fait que l’on se retrouve tout nu, n’excuse pas un viol.
Le fait que l’on soit marié, n’excuse pas un viol.
Le fait qu’il se passe un début de quelque chose, n’excuse pas un viol.
La consommation de drogues et d’alcool, n’excuse pas un viol.”
Publicité
Publicité