Après la confirmation de la condamnation à mort du pédocriminel reconnu coupable de l’enlèvement, de la séquestration et du meurtre d’Adnane Bouchouf à Tanger par la cour d’appel en avril 2021, la cour de cassation a validé ce mercredi 5 janvier cette peine. La famille de la victime en exige l’exécution. Rapporte Telquel.
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Les trois colocataires du condamné à mort ont été reconnus coupables de « non-dénonciation de crime ». Un délit pour lequel la cour d’appel a prononcé une peine de 4 mois de prison ferme, doublée d’une amende de 1000 dirhams chacun.
Le père de la victime a salué l’arrêt de la cour de cassation. Il a également indiqué être favorable à l’exécution de ce verdict contre le tueur, soulignant que la famille peine à retrouver une vie normale, ce près d’un an et demi après le drame.
Suite à la découverte du corps sans vie du petit Adnane, violé et tué à Tanger en septembre 2020, les appels à l’application de la peine de mort contre les prédateurs sexuels se sont multipliés. Certaines ONG de défense des droits des enfants ont ainsi réclamé l’exécution des pédocriminels, en particulier lorsque ces crimes sont doublés du meurtre de la victime mineure.
Najia Adib, présidente de l’ONG Touche pas à mes enfants, avait appelé à l’application des peines prévues par le Code pénal : « Nous n’exigeons pas moins qu’une peine capitale exemplaire, pour que tout pédophile qui voudra passer à l’acte s’imagine qu’il sera le prochain à être exécuté ».
Si la peine de mort est toujours prévue par le Code pénal, aucune exécution n’a eu lieu au Maroc depuis 1993.
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