
Il y a des pays dont le taux de chômage fait rêver, notamment la Suisse (2,9%), la Norvège (3,3%), et le Japon (3,5%). Mais derrière ces chiffres se cache d’importantes différences sociales.
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Suisse: 2,9 % en Mai 2014
Les employeurs jouissent du secteur financier de ce pays, qui leur offre un marché de travail très flexible. Ainsi, la création du SMIC est interdite afin d’éviter la compétitivité de l’emploi. Mais en mars 2012, le passage de 4 à 6 semaines de congés payés a été refusé. Finalement, Il est difficile de décrocher un CDI si l’on n’est pas suisse, la préférence nationale est effective.
Norvège: 3,3 % en Avril 2014
Le chômage est quasiment inexistant en Norvège. Le fait qu’elle ne soit présente ni dans la zone euro, ni dans l’Union Européenne, lui permet de fuir de toute contrainte de réduction d’endettement.
Surtout, la Norvège dispose d’importantes ressources pétrolières, dont elle place les revenues dans un fond, qu’elle peut utiliser en cas de nécessité. Selon Jacques Freyssinet, économiste au Centre d’Études sur l’emploi, le pays profite de sa forte cohésion sociale.
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Autriche: 4,7 % en Mai 2014
Le pays s’appuie sur un modèle qui combine la flexibilité pour l’employeur et la sécurité pour le salarié (le flexisécurité). Le circuit de la formation professionnelle permet aux chômeurs de trouver un emploi facilement.
❞En Autriche, le consensus social est extrêmement fort, il combine une politique de modération salariale et des politiques économiques pour éviter une dégradation de la conjoncture. – Jacques Freyssinet
Japon: 3,5 % en Mai 2014
Le taux de chômage au Japon a diminué depuis la fin de la crise des années 1990, grâce à la flexibilité du marché du travail et à l’augmentation de l’emploi précaire. De plus, la diminution de la population active est le résultat du vieillissement de la population.
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