Toi lecteur, si tu as déjà passé ton permis, tu vas forcément être interpellé par cet article.
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Ras-le-bol ! Aujourd’hui nous nous sommes penchés vers un fléau qui semble affecter les valeurs et les moeurs de la société marocaine. Il est grand temps pour nous de soulever cette problématique et en parler ouvertement. Comme vous le savez, le changement demande, en premier abord, beaucoup d’efforts, de persévérance et surtout du pragmatisme. Cet article en est une première étape. Ne tournons pas au tour de la planche et abordons directement le sujet fâcheux : On a nommé la corruption durant la dernière étape de l’examen pour l’obtention du permis de conduire.
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Ce n’est plus un secret pour personne, les examens du permis de conduire fauchent de loin tout le rataplan engagé dans la longue campagne sur la sécurité routière. Restons dans le vif du sujet, cette habitude de payer 300 Dh à l’ingénieur et ce, au su et au vu de tout le monde, semble ne pas déranger l’autorité compétente. Insulte et arnaque que cette action financière de dernière minute qui prend l’allure d’une force de loi. Car oui, cher lecteur, comme tu peux le constater, les 300 DH sont exigibles sur la table !
Cette brèche mercantile commence à virer au vinaigre et les protestations présagent du fil à retordre pour les bénéficiaires de ces 300 DH dégotés aux victimes sans aucune justification. Certes l’administration a la puce à l’oreille et la fraude se fait à ciel ouvert, pourtant rien ne se fait contre cette pratique exercée sous cap pour devenir presque réglementée. Tollé général contre les pseudos ingénieurs des travaux publics en charge des permis, ils sont tous désignés du doigt et ils devront en pâtir.
N’ayons pas peur des mots : C’est une forme de corruption « obligatoire » et malheur à ses instigateurs ! Malgré les protestations, les ingénieurs continuent à se bousculer, à qui mieux-mieux pour la recette. Nous déduisons ainsi la présence d’un solide parapluie quelque part… Les masques ne peuvent que tomber mais pour l’heure, tout le monde préfère se rouler les pouces…
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