Selon le dernier communiqué de l’association marocaine « Transparency Maroc », notre cher pays, leMaroc, occupe la 9ème place dans le monde arabe en terme d’indice de perception de la corruption.
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En dépit de tous les efforts déployés par le Royaume, ces affreux résultats témoignent d’une corruption maladive dont la situation n’est pas prête de s’améliorer sans un réel engagement de la part de nos autorités publiques. À ce sujet, le dernier communiqué en question de « Transparency Maroc » dresse une liste loin d’être courte des nombreux dysfonctionnements de l’État marocain dans ce domaine.
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D’après l’association, « La situation demeure grave. Les autorités ont fini par admettre la nécessité d’agir, mais traînent les pieds et ne cessent de faire des annonces sans suite. Les protestations des citoyens se sont heurtées à une répression intolérable« .
Effectivement, de nombreux projets prometteurs ont été annoncés ces 3 dernières années, mais leur mise en place a pris énormément de retard, entravant par conséquent la lutte contre la corruption, ce qui a plongé davantage le pays dans ce fléau auquel il ne semble pas encore avoir trouvé de solution. Sans compter les manifestations citoyennes anti-corruption qui se sont heurtées à des interventions musclées des pouvoirs publics.
Le numéro vert, qui devrait être destiné à la dénonciation des cas de corruption avec des promesses de condamnation, fut un échec total. Depuis sa mise en ligne en 2015, les résultats furent d’une timidité sans nom : 36 poursuites judiciaires en moins de 3 ans sur une somme de plus de 250 000 appels. Par ailleurs, les lignes connaissent une saturation quotidienne du fait d’une insuffisance de personnel à l’autre bout du fil : 6 seulement pour une moyenne de 500 appels par jour.
Néanmoins, le nombre d’appels n’est pas toujours synonyme de plaintes concrètes. De nombreuses communications sont souvent hors sujet ou encore l’œuvre de personnes qui sont réellement victimes de corruption, mais qui n’ont pas le courage d’aller jusqu’au bout de leur démarche.
À quand un réel changement ?
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