Tu te réveilles un matin avec une réalité choquante, qui te laisse béa pendant un moment : Les réseaux sociaux font à présent partie intégrante de ta vie, ils impactent ton humeur, définissent tes préférences et contrôlent tous tes faits et gestes.
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J’ai vécu cette épiphanie qui m’est venue un lundi matin, où au moment du réveil mon humeur a complètement changé, par le simple fait qu’une amie était déjà en vacances, qu’une autre célébrait son mariage et qu’une 3ème avait réussi à se tailler un corps de rêve. Il a suffi de 3 photos, sans backstory ni informations supplémentaires, pour transformer une simple journée en un véritable cauchemar.
J’ai donc décidé de faire une cure des réseaux sociaux, petit-à-petit, avant de me débarrasser de toutes les petites icônes de mon téléphone. Je vous avoue que ça a pris énormément de temps et d’efforts pour guérir ma dépendance à la vie des autres, mais ce n’était pas impossible. Alors aujourd’hui, je partage mon expérience.
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J’ai commencé par Facebook
C’était le réseau social le plus simple à supprimer, puisque dernièrement, je ne faisais plus que scroller nonchalamment sans but précis. j’ai donc quitté certains groupes au début, avant de supprimer l’appli. Mais j’ai quand même persisté à ouvrir la version web (shame!). Aujourd’hui, je ne sens plus le besoin de me connecter à Facebook, YAS !
Snapchat m’a épargné l’effort
Les déboires de l’application ont fait fuir plein de gens. C’était donc facile de ghost the ghost :D
La petite icône jaune est toujours sur mon smartphone, mais elle n’est là que pour combler mon côté OCD et me permettre d’organiser les icônes comme je veux.
Instagram m’a tuER
Le plus dur était de supprimer Instagram. La preuve est que je l’ai réinstallée à 3 reprises avant de finalement lâcher prise. Je ne sais pas si c’est ce besoin de se fondre dans le tas, ou cette envie de m’auto-mutiler chaque matin au réveil, mais j’ai eu du mal à vivre selon mes propres termes, sans comparer ma morosité aux selfies joyeux de mes anciens amis. Sincèrement, je pouvais être plus heureuse que jamais, il suffisait d’une petite photo filtrée pour me rendre triste. Bon débarras !
Et LinkedIn, on en parle ?
Quand je ne pleurais pas mon quotidien ennuyeux, je me faisais un plaisir à critiquer mes choix de carrière quand quelqu’un se retrouve à New York pour une mission où à Helsinki pour une formation. Linkedin n’est plus un intermédiaire pour la recherche d’emploi, mais plutôt un réseau social qui se respecte, mais qui ne respecte plus notre amour-propre. À la poubelle (pour l’instant) !
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