L’utilisation des fameux sabots de Denver a toujours posé problème au Maroc : c’est une cause qui défraye la chronique. Après des limites d’emploi, suite à une suspension colossale à la ville ocre et à la polémique qu’a connue la société Rabat Parking, cette fois-ci c’est le déni total. Cet acte fortement remis en cause et qui requiert une amende à payer – bien qu’illégale au regard de la justice et ce depuis moult années – vient tout juste d’être confirmé hors-la-loi, pour de bon.
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le360.ma
C’est la Cour des comptes qui approuve les faits dans son dernier rapport relatif aux années 2016 et 2017. La jurisprudence remet en question la gestion déléguée des espaces de stationnement dans les grandes villes et relève des dysfonctionnements majeurs, rapporte le360.ma
Dans son édition du 30 août, le quotidien Akhbar Al-Yaoum souligne le fait que le rapport de la Cour des comptes met en emphase l’illégalité des montants versés par les automobilistes victimes de la « fraude » comme l’appellent bon nombre de citoyens marocains. Ces amendes « cruciales » et nécessaires pour le retrait du dispositif posé sur la voiture seraient ouvertement et simplement injustifiées, puisque la légitimité de ces dernières n’est pas pour le moins mentionnée ni dans le code pénal, ni dans le code de la route, ni dans aucune loi reconnue quelconque. Immobiliser les voitures en stationnement illicite ou en infraction à la circulation routière par le blocage d’une roue est une sanction infondée.
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Certains médias locaux confirment à leurs tours l’approbation de toutes les juridictions du Royaume vis-à-vis du caractère illégal de cette mesure répressive : des déclarations qui seraient mises en relief depuis des années déjà par maints citoyens. L’ennemi no.1 des automobilistes ne cessait pourtant de traquer ruelles et venelles, quitte à susciter l’hargne générale à plusieurs reprises.
C’est peut-être bien la fin du paradoxe après tout… ?
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