La musique fait du bien mais elle fait réfléchir aussi. Les musiciens de cette playlist utilisent la musique pour faire passer des messages. Chacun à leur manière.
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Win – Halim Yousfi (Tunisie)
Fondateur du groupe Gultrah Sound System, équivalent de nos Hoba Hoba nationaux, Halim Yousfi chante les maux du pays, du coeur, du corps. Poète à la voix roque et profonde , leurs chansons ont fait sensation sur les réseaux sociaux. Ils ont réussi à se créer une communauté sur le web qui leur a permis de faire des scènes.
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DJAZIA SATOUR – Neghmat Erriah (Algérie)
Une voix de rossignol qui porte des messages , la demi soeur de Amazigh Kateb a commencé sa carrière comme choriste de Gnawa Diffusion. Elle propose un retour à ses sources algériennes avec du chaâbi algérois, mandole et banjo, le violon oriental de l’arabo-andalou et les percussions bendir ou derbouka. Allah !
KHTEK (Maroc)
C’est la sensation depuis un moment, une voix qui raisonne qui fait la différence. Houda ABouz dit Khtek apporte une vision, un regard nouveau et frais avec des textes engagés sur a misogynie ambiante, les inégalités ou encore la puissance de l’ego. A tout juste 26 ans, elle n’a peur de rien.
Bab L’Bluz – El Gamra (Maroc)
Châabi hippie, créé à Marrakech en 2018, Bab L’Bluz est né du rêve de mettre en avant le guembri sur la scène musicale internationale en confirmant que cet instrument né en Afrique est à l’origine du Blues. «Bien que la pratique du guembri soit traditionnellement réservée aux maa3lems, maîtres de cérémonie gnaouis, Bab L’Bluz a su élaborer une identité musicale originale ». Yousra Mansour au chant à la awisha et aux percussions, Brice Bottin au guembri, chœurs et percussions sont les fondateurs de ce groupe qui donne la pêche tout en faisant des messages de paix et d’amour.
Maryam Saleh – Makonsh Wakoun (Egypte)
Militante, elle se retrouve en danger de mort en voulant défendre sa musique et ses convictions. Elle raconte que souvent, elle chante devant les policiers qui la guette. Au moindre faux pas, elle se fait arrêter. Ses textes dénoncent les politiques, les maux du pays et ses maux à elle. Maryam Saleh est une grande voix d’Egypte qui veut voir les choses changer.
Daby Touré – Yewende (Mauritanie)
Fils d’Hamidou Touré, musicien aîné du clan Touré-Kunda, Daby Touré arrive en France en 1992 et décide de faire de la musique métissée en n’oubliant pas ses origines, bien au contraire. Résultat, de beaux textes, des mélodies habitées, un parfait mélange de français, anglais, wolof et arabe.
EMEL – Klemti Horra (Tunisie)
Comment ne pas revenir sur cette chanson magnifique chantée pendant le Printemps Arabe. Pendant les manifestations, une voix se lève et revendique la liberté de ses mots. « Ana hrar may khafouch, ana srar may moutouch ». Depuis la chanson fait le tour du monde tel un hymne de paix. Pendant le confinement, Emel Mathlouthi a proposé la chanson à de nombreux artistes du monde, depuis chez eux. Chair de poule.
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