Soutenu par l’OMS, le Ministère de la Santé a mené une étude sur la prévalence des troubles mentaux et des conduites addictives au Maroc. Le verdict est assez lourd: 26,5% des Marocains souffriraient de troubles dépressifs. Mais le vrai problème réside dans le manque des ressources financières et humaines destinées au traitement de ces troubles mentaux.
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Fouad Mekouar, représentant de l’Association Marocaine pour l’Appui, le Lien, l’Initiation des familles des personnes souffrant de troubles psychiques (Amali), a affirmé que l’étude stipule que 9% des Marocains souffrent de troubles anxieux, 5,6% de troubles mentaux, 1% de schizophrénie, 2% de consommation excessive d’alcool et 1,4% d’alcoolisme. Le véritable problème, c’est que le Royaume compte 306 psychiatres seulement, ce qui ne permet naturellement pas de faire face au nombre déjà important et sans cesse croissant de personnes atteintes de troubles mentaux.
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Les informations rapportées par le quotidien L’Opinion précisent également que le Maroc ne dispose que de 2225 lits dédiés à la santé mentale, répartis entre 34 établissements qui dispensent des traitements en psychiatrie et en addiction. Ce chiffre est extrêmement bas et alarme l’OMS. Par ailleurs, la pandémie du Coronavirus et le confinement ont augmenté le nombre de personnes souffrant de ces genres de maladies en général et de dépression en particulier.
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