Saïd Hamich Benlarbi , connu en tant que producteur et réalisateur, vient de voir son court métrage multi primé « Le Départ » nominé dans la catégorie « Court métrage » de la prochaine Cérémonie des César qui aura lieu le 25 février. Consécration pour un travailleur acharné et discret qui se fraye un chemin dans la lumière.
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1.Le cinéma avant tout
Saïd Hamich Benlarbi, né à Fès en 1986, a toujours opté pour la production. Il a d’ailleurs fait des études dans ce sens à la FEMIS et est devenu producteur et producteur exécutif de référence pour des courts métrages et des longs à l’image de Hope de Boris Lojkine, Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore, Sofia de Meryem Benm’Barek ou Des hommes de Lucas Belvaux. Il a produit une trentaine de courts-métrages et plusieurs longs-métrages dont Much Loved de Nabil Ayouch en coproduction, Vent du Nord de Walid Mattar, ou Volubilis de Faouzi Bensaïdi.
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2.Changement de regard
Pour lui , la réalisation est un changement de regard, de vision, de place. C’est une continuité pour raconter autrement des sujets qui « brulent ». Dans « Retour à Bollène », touchant et délicat avec un Anas El Baz étonnant à l’affiche est nommé au prix Louis-Delluc du premier film.
3.Le départ, film personnel et écorché vif
Un film qui raconte un gamin de 11 ans qui quitte le Maroc. Ce film n’est pas autobiographique certes mais il est personnel. Le réalisateur a vu le Maroc s’éloigner quand il est venu vivre en France avec sa famille. Un film de souvenirs même si c’est une histoire contemporaine. « Le film parle de ce moment de flottement, de ce moment de passage à l’exil ».
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