
Le mot-clé Résilience s’impose d’emblée comme le fil conducteur de ce long-métrage marocain attendu. Sortie nationale prévue le 15 octobre 2025, cette œuvre signée Mohamed Karrat et co-portée par Asmaa Khamlichi ambitionne d’entrer dans la liste des films marquants du royaume. Dès les premières images, le spectateur est entraîné dans un récit de femmes fortes, brisées puis relevées, et c’est précisément ce qui fait tout le sel de ce film.
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Une sortie marquée par des avant-premières
Avant la sortie officielle, Résilience sait se faire désirer. Trois projections exclusives sont programmées : le 10 octobre au Pathé Californie à Casablanca, le 14 octobre au Megarama Casablanca et un événement à Marrakech dont la date reste à confirmer. Ces soirées de projection permettent de mettre en lumière le film auprès des médias, influenceurs et amoureux du 7e art, tout en créant un buzz ciblé avant lancement.
Une histoire universelle ancrée dans la réalité marocaine
À travers la vie de deux sœurs, Nouha et Asmaa, le film raconte la pression sociale, les valeurs familiales, mais aussi la confrontation à une relation toxique — celle d’un pervers narcissique. Le sujet touche tout le monde, mais prend un relief particulier au Maroc : la femme moderne face à l’histoire, aux traditions, à ses propres désirs. Le scénario transforme la douleur en force — d’où le titre, Résilience — et incite à la réflexion autant qu’à l’émotion. Le ton est intime, le décor familier, mais le propos est universel. C’est une quête de liberté intérieure et de reconstruction, en pleine société marocaine contemporaine.
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Un duo de créateurs qui porte un nouveau chapitre
Mohamed Karrat confirme son univers de réalisateur engagé. Il mêle réalisme social, intensité dramatique et psychologie fine. De son côté, Asmaa Khamlichi franchit un cap. Pour la première fois, elle produit tout en incarnant l’un des rôles principaux. Elle est entourée de jeunes talents prometteurs : Asmaa El Arbouini et Mohcine Elmountaki. Ces derniers apportent une fraîcheur et une énergie nouvelles — ce qui donne au film une double dimension : transmission et renouveau.
Une promesse cinématographique de 90 minutes
Résilience dure 90 minutes. C’est un format suffisant pour développer l’intrigue, creuser les personnages et maintenir l’attention d’un public jeune. Grâce à une mise en scène soignée, des interprétations poignantes et un sujet fort, le film vise à devenir une œuvre marquante du cinéma marocain contemporain. Le choix du format est stratégique : ni trop long, ni superficiel. Il permet au spectateur de vivre l’intensité de la douleur, de l’emprise et de la libération.
Pourquoi ce film vaut le détour ?
Il donne la parole aux femmes : un thème souvent abordé, mais ici traité avec franchise et nuance. Le film s’inscrit dans le cinéma marocain d’aujourd’hui : engagé, moderne, mais ancré dans le local. Il combine star power (Asmaa Khamlichi) et nouvelle génération, ce qui crée un pont entre public fidèle et nouveaux spectateurs. Il est accessible et pertinent pour les discussions autour de la condition féminine, de la société et de l’émancipation.
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