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Affaire Momo Bousfiha : Après sa condamnation à quatre mois de prison ferme par la Cour d’appel de Casablanca, Mohamed Bousfiha, connu sous le pseudonyme de Momo, ne baisse pas les bras. Son avocat, Maître Chehbi, a annoncé qu’il va déposer un pourvoi en cassation cette semaine, arguant que le jugement repose sur des preuves insuffisantes.
Momo condamné, mais pas résigné
La condamnation de Momo a suscité de nombreuses réactions. La Cour d’appel de Casablanca a confirmé le 29 juillet la peine de quatre mois de prison ferme. Momo, animateur emblématique de Hit Radio, a été jugé coupable de diffusion de fausses informations. Malgré cette décision, Momo et son avocat ne comptent pas en rester là.
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Un pourvoi en cassation prévu
Maître Chehbi, l’avocat de Momo, prévoit de déposer un pourvoi en cassation. Il soutient que le jugement en appel manque de preuves solides. Selon lui, il n’y a aucune preuve, ni directe ni indirecte, de la culpabilité de Momo. L’avocat souligne également que les expertises techniques n’ont révélé aucun contact entre le téléphone de Momo et ceux des autres accusés.
Les incohérences du jugement
Maître Chehbi critique aussi l’incohérence du jugement. La Cour d’appel a ordonné aux deux autres accusés de verser une indemnité à Hit Radio, tout en déclarant Momo coupable. Comment ces deux accusés peuvent-ils être responsables du préjudice, mais pas Momo ? Une question que Maître Chehbi pose avec insistance.
Les faits de l’affaire
L’affaire remonte au 22 mars dernier. Un auditeur du « Momo Ramadan Show » a simulé un vol à l’arraché de son smartphone en direct. Momo a alors offert un nouveau téléphone à la « victime ». Après enquête, il s’est avéré que la victime, Mustapha, avait orchestré cette simulation. La procureur avait poursuivi Momo pour diffusion de fausses informations.
Une affaire complexe
L’affaire Momo Bousfiha est complexe et suscite des débats. L’animateur a été jugé pour « participation à l’injure et diffusion d’informations dont il savait qu’elles étaient fausses ». Les autres accusés ont été condamnés pour « fabrication d’un crime fictif et outrage à une autorité publique ». Cette affaire met en lumière les défis de la justice face aux médias.
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