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Le procès de la vedette Mohamed Bousfiha, alias Momo, débutera ce mardi 2 avril 2024 devant le tribunal de première instance de Aïn Sebaâ à Casablanca.
Accusé d’avoir participé à la mise en scène d’un vol fictif et diffusé intentionnellement de fausses informations sur les ondes de Hit Radio, il risque de lourdes sanctions. Retour sur une affaire qui a secoué le Maroc et alimente les débats sur les dérives de la course à l’audience.
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L’histoire a commencé le 21 mars dernier lors de l’émission « Momo Ramadan Show » sur Hit Radio. Un auditeur a prétendu être victime d’un vol à l’arraché de son smartphone alors qu’il discutait en direct avec le célèbre animateur. Momo, touché par l’histoire, a décidé de lui offrir un nouveau téléphone. Mais l’émotion a vite laissé place à la suspicion.
Cependant, l’enquête ouverte par la police judiciaire de Casablanca a révélé que l’appel était un canular. L’individu en question a usurpé une fausse identité et n’a jamais contacté les services de police après le prétendu vol.
Momo a été accusé de « délit fictif », « diffusion de fausses informations », « atteinte au sentiment de sécurité des citoyens » et « outrage à une institution organisée ». Libéré sous caution de 100.000 dirhams, il comparaîtra ce mardi devant le tribunal.
D’un autre côté, l’affaire Momo soulève des questions éthiques et déontologiques importantes. En effet, la diffusion de fausses informations, surtout en direct, peut avoir des conséquences graves sur la société. La justice devra déterminer les responsabilités de chacun et sanctionner les auteurs de ce délit.
Le public marocain attend avec impatience le procès de Mohamed Bousfiha . L’issue de cette affaire sera, sans doute, un signal fort pour les médias et les influenceurs qui utilisent des canulars et de fausses informations pour attirer l’attention.
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