Ayoub Qanir, réalisateur américain d’origine marocaine, ajoute une autre corde à son arc ou une autre aventure cinématographique à sa vie. Il sort d’un tournage atypique en Russie où il raconte l’histoire entre la Russie et la Tchétchénie. « Daria » est l’histoire d’une belle rencontre humaine. Révélations.
Publicité
1.Pourquoi la Russie ?
Publicité
Selon le réalisateur, après la Mongolie, l’Irlande ou encore le Japon, il se toune vers un pays riche en tout point. « La Russie a toujours été une terre enchanteresse avec une histoire épique et chargée en art, littérature et culture. Des réalisateurs comme Tarkovsky aux écrivains comme Tolstoy or Dostoevsky en passant par les grandes voix Opéra à l’image d’Anna Netrebko, le Russie a toujours été à l’origine de grands et inspirants artistes qui repoussent les limites de la conscience à chaque fois ».
2. Pourquoi cette histoire ?
« L’histoire est venue à moi, il y a 3 ans de cela quand un écrivain russe basé à Los Angeles me dresse le portrait d’une femme seule et stoïque qui repousse son voisinage dérangeant avant qu’un garçon d’origine Chechen trouve refuse dans sa ferme. Je n’étais pas vraiment à la recherche d’un script en Russie mais je savais, qu’un jour, j’aimerais capter l’essence d’un pays aussi énigmatique. Il y a tellement de matière émotionnelle, politique pour évoquer cette tension entre la Russie et la Tchétchénie ».
3.Pourquoi la barrière de la langue ?
Ayoub Qanir fait partie de ces réalisateurs qui tournent dans le monde et qui est à l’affût de l’humain avant tout, peut importe la nationalité ou la culture. Après plusieurs projets en Mongolie, en Irlande et au Japon, il se tourne vers la Russie. Pour lui, il s’agit d’une magnifique opportunité pour aller à la rencontre de l’humain, de l’autre et faire tomber les frontières de la différence et des préjugés. « Je le fais instinctivement, j’adore diriger de cette façon, cela nourrit l’âme ».
Publicité
Publicité