Vous ne le saviez peut être pas, mais certains artistes, ayant accepté l’idée de la mort, ont simplement songé à écrire des chansons extrêmement scrupuleuses sur la manière dont ils allaient mourir.
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WLB a jugé bon de partager ces inquiétantes trouvailles avec vous.
Jimi Hendrix – « The Ballad of Jimi »
« Many things he would try, For he knew soon he’d die. Now Jimi’s gone, he’s not alone. His memory still lives on. Five years, this he said. He’s not gone, he’s just dead. »
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Septembre 1965, Jimi Hendrix s’est présenté à un studio d’enregistrement à New York à 2h00 du matin, et a insisté pour enregistrer un nouveau morceau, à propos d’un certain Jimi qui allait mourir dans les cinq années qui suivaient, ce qui a dû en inquiéter plus d’un sur le coup. « The ballad of Jimi » commence par une dédicace de Hendrix à la mémoire de son meilleur ami. Est ce le fruit du hasard que cet ami ait été un guitariste prénommé Jimi ?
Au fur et à mesure, on comprend qu’il s’agit de Jimi Hendrix lui même en fait, et la bizarrerie en est à son apogée lorsqu’il confond un peu plus les choses en chantant « This is my story ».
Et devinez un peu la suite ?
Il est mort exactement cinq ans après l’enregistrement de « The Ballad of Jimi », soit en 1970. Jimi Hendrix a été retrouvé mort au Samarkand Hotel à Londres. « Five years, this he said. He’s not gone, he’s just dead. »
John Lennon – « Borrowed Time »
« Living on borrowed time, without a thought for tomorrow »
Bien que le morceau « Borrowed Time » ne soit sorti que quatre ans après la mort de John Lennon, c’était en fait le premier qu’il avait enregistré suite à son voyage en voilier aux Bermudes. D’ailleurs c’est pendant cette période que la chanson lui a été inspirée, après avoir traversé un orage intense et frôlé la mort.
Six mois plus tard, Mark David Chapman a assassiné John Lennon en décembre 1980. Et pour une fois Lennon avait raison, en chantant ne pas avoir de pensée pour demain « Without a thought for tomorrow ».
Jeff Buckley – « Dream Brother »
« The dark angel he is shuffling in. Don’t be like the one who left behind his name. Asleep in the sand with the ocean washing over. »
On dit que Jeff Bucket a composé ce morceau au sujet d’un ami qui projetait de quitter sa femme et son enfant afin de le mettre en garde contre la tristesse qui devra être subie étant donné qu’il a vécu la même chose suite à la mort de son père, Tim Buckley, mort par overdose.
Soyons logiques une petite minute. En quoi est ce qu’un ange noir traînant (« The dark angel he is shuffling in ») peu passer pour un conseil à un ami ? Passons. Admettons que la seconde phrase « Don’t be like the one who left his name » rentre dans le contexte, quid de la troisième ? Avouez que c’est étrange.
Moins de trois ans après la sortie de « Dream Brother » Buckley meurt par…noyade. Cela nous amène à une question évidente et pleine de sens : «Hé, Jeff Buckley, que diriez-vous de suivre vos propres conseils? »
Richie Rich feat. Tupac – « Niggas Done Changed »
« I been shot and murdered, can tell you how it happened word for word,But best believe niggas gon’ get what they deserve. »
Allons droit au but, personne ne connait ce Richie Rich, et nous n’en voulons pas parce que la vraie vedette de cette chanson est Tupac Shakur. Son verset dans « Niggas Done Changed » est ce qui justifie l’existence de plusieurs théories du complot.
On lui a effectivement tiré dessus, cette même année (1996), après un combat de Mike Tyson. De toute évidence, à un moment comme celui ci, il n’y a pas grand monde autour, donc personne n’a vu le tireur et l’affaire n’est toujours pas résolue. Ou du moins elle n’est pas résolue pour la plupart des gens. D’aucuns sont convaincus qu’ils savent exactement ce qui s’est passé : Tupac a simulé sa propre mort.
Néanmoins, il faut noter que présager sa propre mort ne se limite pas simplement à dire « Un jour, je mourrais ».
Kenza Himmi
Elève en terminale à l’école Al Jabr à Casablanca, Kenza est une passionnée d’écriture ainsi que de littérature. Elle recherche en permanence un moyen de partager ses idées et pensées et met son art au service de causes justes et humanitaires.
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