Dans notre société, il faut avoir 40° de fièvre et des boutons partout pour que les gens vous croient quand vous prétendez être malades. Les troubles émotionnels et mentaux sont pour certains considérés tabous et pour d’autres, ils représentent une simple excuse pour échapper à une quelconque situation.
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Aujourd’hui, nous mettons la lumière sur l’anxiété, surtout quand elle devient permanente, en espérant pouvoir informer, sensibiliser et casser les tabous.
L’anxiété est supposée booster, pas freiner
En tant normal, l’anxiété survient quand la personne vie des circonstances inhabituelles : stress, examen… Il s’agit ainsi d’un indicateur permettant de changer nos comportements et de traiter les situations sous de nouveaux angles. Il s’agit donc d’une émotion utile, qui surgit en cas de danger et qui peut nous sauver la vie.
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L’anxiété permanente : cette abomination
Maintenant, quand l’anxiété fait partie intégrante du quotidien d’une personne et se déclenche sans raison, elle a le pouvoir de pourrir sa vie, de la clouer au sol et de l’empêcher d’avancer. Cette peur perpétuelle du danger, du changement et de l’inconnu est un véritable frein, invisible mais puissant.
Y a-t-il des symptômes pour la reconnaître ?
Comme la majorité des troubles émotionnels, l’anxiété n’est pas identifiable physiquement, du moins pas au début. Mais la douleur qu’on ressent est tellement intense qu’il est dur de s’en débarrasser. On se sent comme enfermé dans une chambre sans issue, où l’air se fait rare et où on étouffe. Une peur injustifiée grandit et paralyse le corps, le rendant impuissant.
De vue, la personne anxieuse fonctionne normalement, interagit et circule comme tout le monde. Mais à l’intérieur, c’est un véritable volcan en éruption.
L’anxiété peut être cachée et indétectable, mais elle n’est en aucun cas une excuse pour procrastiner ou se dégager des responsabilités.
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