Le Maroc a récemment atteint un jalon significatif en inscrivant la pratique du henné sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Parmi les images soumises à l’organisation figure celle de Fatine El Bouni, une influenceuse marocaine mieux connue sous le nom « Fatine in Paris » sur Instagram. Cette photo la montre vêtue d’un caftan, lors d’une cérémonie de henné, parée de bijoux traditionnels de Fès, y compris le « Taj, Khait Rih, Khlala et Mdamma ».
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Cependant, il est important de noter que la légende de la photo, portant le copyright « © Fatine El Bouni, Morocco, 2023 », ne fait aucune mention du ministère de la Culture. Pourtant, une source du ministère de la Culture a clarifié que cette initiative était le fruit d’une collaboration entre le ministère, Fatine El Bouni, basée en France, et une autre influenceuse marocaine vivant aux Émirats arabes unis. Ces deux influenceuses ont contribué à ce projet, avec une coordination en amont et en aval par deux acteurs institutionnels, à savoir le ministère de la Culture et la Délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO.
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L’inscription du henné au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO a rassemblé seize pays, dont les Émirats arabes unis, l’Algérie, le Bahreïn, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Koweït, le Maroc, la Mauritanie, Oman, la Palestine, le Qatar, l’Arabie saoudite, le Soudan, la Tunisie et le Yémen. Cette initiative met en évidence l’importance de cette tradition culturelle partagée par de nombreuses nations de la région.
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