La série Bab El Bahr, produite par la société de production Ali’n production, réalisée par Chaouki El Ofir et co-écrite par Samia Akariou et Jawad Lahlou est LA série qu’il ne faut pas rater ce ramadan. Un thriller social haletant où l’on se retrouve plongé dans la vie de personnes qui habitent dans une résidence luxueuse.
Publicité
Le casting de haute voltige en fait une raison de plus qui nous empêche de décrocher de cette histoire haletante. De grands noms campent des rôles marquants tels que : Samia Akariou, Nora Skalli, Rachid El Ouali, Rhany Kabbadj, Driss Roukhe, Issam Abouali, Hamza Filali et la liste est longue. La série est diffusée chaque jour sur 2M, à 20h35.
Publicité
Le synopsis : Bab El Bahr parle d’un complexe immobilier prestigieux qui porte le même nom, où habitent des gens un peu huppés d’une classe moyenne +. Ces derniers ont acheté leur tranquillité et aspirent à un bonheur. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, lorsque trois de leurs enfants disparaissent mystérieusement. Débute alors une quête infernale pour les retrouver. Mais petit à petit, les tromperies et mensonges des parents se révèlent au grand jour, rendant l’enquête de plus en plus difficile à résoudre. Qui peut bien être l’auteur de cette disparition ?
Aspirer au bonheur
Pour Samia Akariou, une des auteurs de la série, contactée par Welovebuzz, ce thriller social “ramène un nouveau souffle pendant le ramadan”. Le scénario ficelé et haletant montre des “gens qui aspirent au bonheur et qui pense avoir trouvé la tranquillité dans leur résidence. Ils oublient qu’ils ne sont pas à l’abri de malheurs”. La scénariste et actrice ajoute que quand “nous sommes frappés dans la chair, comme les enfants, nous ne pouvons pas être insensibles. Que les personnes victimes de ce drame soient riches ou pauvre. Tout le monde peut empatir avec ce chagrin.”
Cette série est née d’un souhait commun : Aller vers la nouveauté et traiter des thématiques qui n’ont jamais été abordées. De plus, le genre est totalement nouveau pour les Marocains, sur les chaînes nationales, surtout pendant la période du ramadan : Le Thriller social.
Un vrai regard sur la société marocaine
Le réalisateur Chaouki El Ofir, contacté par Welovebuzz, considère que Bab El Bahr est avant tout “une histoire sociale, une approche sincère, un regard à porter sur la société marocaine actuellement avec les défis, avec les aspirations”. Grâce à cette série, le portrait d’une tranche de la société marocaine (huppée) est brossé de la manière “la plus sincère et la moins partisane possible”, explique-t-il.
Réaliser cette série a été un défi de taille, déjà en pleine pandémie, puisqu’elle a été tournée “avant, pendant et même maintenant d’une certaine manière”. Une série “longue, riche qui restera dans la mémoire”, précise Chaouki El Ofir.
Et d’ajouter : “En 30 épisodes, nous essayons de faire un travail d’introspection, sur ce qui est humain en nous. Ces gens qu’ils soient riches ou pauvres, qu’ils soient instruits ou illettrés, les réduire à ce qui est humain en nous, l’instinct paternel ou maternel, la volonté de protéger son petit et quand on est dans l’impuissance de le faire, cela engendre une colère, une blessure.”
Se différencier
L’équipe qui a travaillé sur ce projet a voulu avant tout “faire une série actuelle du monde dans lequel nous vivons”, explique pour sa part Samia Akariou. Après avoir traité des sujets comme “la romance, la trahison, la famille, comme dans Yakout et Anbar”, il était temps de s’attaquer “à un autre genre qu’on ne voit pas souvent dans les séries.”
L’inspiration n’était pas loin de l’actrice. Elle-même vit depuis quelques années dans une résidence fermée. “J’aime observer les personnes qui m’entourent. J’entends les histoires, les secrets. Et quand tu sors de la résidence, tu vois le contraste énorme, le Maroc profond. Avec Jawad Lahlou, nous avons co-écrit cette série autour de tout cela. Nous avons saupoudré le tout de romance et de secrets de famille.”
Même son de cloche chez le réalisateur de la série qui affirme que l’équipe avait pour volonté de “faire quelque chose qui dénote, qui ne cherche pas à faire différemment mais tout simplement à être fidèle au sujet qu’on est en train de traiter, de prêcher l’originalité, la crédibilité et être là à l’écoute de la société et en dialogue avec le téléspectateur.”
Publicité
Publicité