
Les poils, l’un des ennemis majeurs de la gent féminine ou parfois leur allié contre les pervers et autres hommes aux intentions corrompues, font encore parler d’eux. Le nom de Harnaam Kaur fait trembler certains stéréotypes, surtout en cette période de débat au sujet de la « théorie du genre » en France. En effet, cette jeune fille de 23 ans brave certaines « normes » à cause du syndrome des ovaires polykystiques dont l’un des aspects cliniques est l’hirsutisme.
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Il est clair que l’on n’a pas l’habitude de voir ce genre de femmes. C’est entre autre pour cette raison que cette anglaise a beaucoup souffert. Elle n’a pas trouvé de moyen pour cacher sa pilosité et, se sentant monstrueuse, s’enfermait chez elle. Mais grâce au soutien de son frère et d’une amie, elle a appris à s’assumer face aux regards horrifiés des gens. S’ajoute à cela le Sikhisme, sa religion, qui appelle à l’acceptation du corps.
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D’ailleurs de nos jours, le culte de l’image prend des proportions exagérées. Harnaam Kaur devrait être un modèle pour tous ceux qui s’infligent privation de nourriture, injections de produits dits miracle, martyrisation de leurs corps à coups de scalpels sans en avoir réellement besoin. Harnaam Kaur, quant à elle, a choisi de s’accepter, de s’aimer et de s’assumer.
Elle nous en parle:
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