Le numéro 2 du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Saad-Eddine El Othmani, relance le débat sur l’avortement en prenant position en faveur de la légalisation de l’avortement, mais dans certains cas.
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Psychiatre de profession, il est le premier de son parti à prendre position en faveur de ce sujet, pourtant très controversé au Maroc. Le député du PJD éclaircit sa position en établissant certaines conditions.
Cette pratique de plus en plus courante dans le Royaume; il y aurait entre 600 et 800 avortements clandestins par jour.
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En faveur d’une évolution du code pénal, les femmes dont leur santé serait à risque dûe à une grossesse, et celles qui auraient subies un viol ou un inceste, auraient le droit au recours à l’avortement. Il affirme aussi que la réalité sociale marocaine dans laquelle nous sommes doit être prise en compte.
À rappeler que la diffusion du reportage d’Envoyé Spécial sur France 2 portant sur les avortements clandestins, est à l’origine de ce débat.
Le 27 janvier dernier, Chafik Chraïbi, président de l’AMLAC (Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin), avait été démis de ses fonctions de chef de service de la maternité des Orangers, par le ministre de la santé, puisqu’il avait témoigné dans l’émission.
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