
Peu de temps après la conférence organisée à Casablanca par le comité « Démocratie et modernité », ayant pour but de plaider pour la liberté de conscience au Maroc, celui-ci s’est vu lourdement critiqué par le porte-parole des islamistes au pouvoir. « Attajdid », accuse d’ailleurs le souhait de former, grâce à l’assistance Européenne et Américaine, un « lobby laïque ».
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Beaucoup y voient de la provocation, ainsi qu’une envie d’arracher l’identité marocaine à ses racines, à savoir : la tradition et la religion musulmane. Evidemment, la réalité est bien différente. Le collectif « Démocratie et modernité » a pour finalité, par l’intermédiaire de ce colloque, d’étendre la portée de ce principe universel qu’est la liberté de conscience. Ce principe dont le progrès dans la Constitution est assez remarquable risque cependant d’être taché par l’influence de certains islamistes qui ont tendance à faire de la religion un système socio/politique.
Le ministre de la Communication, Mustapha El Khafi n’a pas montré son enthousiasme durant les débats menés, au contraire il semblerait qu’il veuille y mettre fin au plus vite : « la question de la liberté de conscience a été tranchée dans le cadre de la dernière réforme de la constitution »
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Rappelons que l’objectif de ce plaidoyer n’est pas de combattre la religion mais d’offrir un horizon démocratique aux citoyens marocains, dans l’attente notamment, d’une amélioration sur le plan juridique.
Le débat continue de faire saigner beaucoup d’encre…
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