7 bonnes raisons de courir voir « The punch » de Mohamed Amine Mouna

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« The Punch », le film débordant d’humanité de Mohamed Amine Mouna sort en salles ce 29 Décembre. L’occasion de découvrir un film sincère et sans prétention sur l’amour du sport et la rage de vaincre. Quand le rêve est possible même de là où tout parait impossible. Quelques raisons d’aller le voir. 

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1.L’histoire se répète mais elle est bien racontée

Une énième histoire sur un gars paumé qui rêve de devenir un champion même s’il n’a rien demandé, le tout grâce à un mentor tout aussi paumé mais hors du commun. Des airs de Rocky, de One million dollar Baby, de déjà vu certes, presqu’un schéma immuable, celui d’une quête de la victoire, d’un dépassement de soi mais « The Punch » a une  force et elle est bien réelle. Il puise dans le Marocain avant de copier l’Occident. Le scénario est brillamment ancré dans une réalité marocaine sans pourtant être misérabiliste. « The punch » raconte les fêlures humaines et comment deux êtres aux blessures intimes peuvent toucher au sublime, juste par la force d’y croire à nouveau.

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2.C’est un bon film d’action au beau message

L’espoir de changer de vie, de prendre une autre trajectoire, de réaliser un rêve qui parait impossible, voici toutes les promesses de ce film d’action sur un gamin paumé qui a la droit de réussir et de rêver à une carrière professionnelle dans le milieu de la boxe. Le réalisateur a réussi son pari de faire un film d’action populaire qui peut parler à tout le monde. D’ailleurs, « The Punch » parle aux Marocains. Mais en puisant dans la marocanité , on trouve un universel qui saura parler au plus grand nombre.

 

3.Rabii Glim est une révélation

L’acteur principal  joue le rôle d’un jeune chômeur issu d’un milieu défavorisé et dont la rencontre avec Mustapha ,un ancien boxeur qui a raté à cause de sa dépendance à l’alcool, va être déterminante. Il donne tout à l’écran comme on donnerait des coups malgré la fatigue , il y a de la présence, du charisme, de la sincérité. Il nous embarque. On y croit. Il joue sa vie sur un ring, boxe l’urgence de l’existence avec justesse toujours. On aime la scène aussi simpliste que profonde entre les amoureux, quand sa dulcinée compare son couple à celui d’Obama. Une belle intimité à l’image d’une société qui ne sait pas parler d’amour mais qui essaye de le montrer.  On craque…

4. Le casting est bien pensé

Porté par Said Bey, Tarik Al Boukahari , Sania Taj Eddine et Naima Ilyas le film est touchant et cohérent. Tout le monde est à sa place, et on croit à l’histoire tant les personnages sont bien construits . Même si le film est à la limite du cliché tout le temps, il n’arrive à ne jamais tomber dans l’évident et le surjeu.

5.Le film a remporté plusieurs prix

L’opus a remporté plusieurs prix notamment lors de la 36ème édition du Festival d’Alexandrie du film méditerranéen où il a remporté le prix du meilleur film arabe (prix Nour Al Sharif), et le prix du meilleur rôle masculin (prix Omar Sharif) décerné à l’acteur Rabii Glim.

6. La réalisation est brillante

Mohamed Amine Mouna semble être un réalisateur qui sait ce qu’il veut. Il propose un univers urbain qui lui ressemble. Sans prétention, il dépeint un portrait percutant et touchant en misant sur une caméra au plus proche des acteurs et des actrices, au service de sentiments complexes et de beaucoup d’humanité. Il sait transformer en image cette lutte contre soi même, ce combat intérieur même si les blessures sont réelles, cette envie de vaincre la vie, de remporter l’idée d’un rêve. Le réalisateur va à l’essentiel, il ne veut pas en mettre plein la vue :  pas d’épate , de montages alambiqués ou de filtres, juste de l’émotion, des visages, des expressions, des regards, des silences , des décors authentiques, une caméra qui sait se faire oublier. On a le droit à un style dépouillé qui nous plonge au coeur des entrainements, des coups de gueule, des coups de coeurs, des évèenemnts.

7.Le montage et le son, primés au Festival National de Tanger

Le film, fluide et vitaminé, a séduit le Festival National du Film de Tanger en 2020. « The Punch » a reçu le prix du meilleur montage grâce au travail du monteur Julien Fouré  et en prime le prix de la meilleure musique originale réalisée par Youssef Ajakane. Fiévreux, le film défile comme un bon morceau de hip hop type film noir où les personnages semblent disparaitre dans les ténèbres du plan histoire de faire ressortir la peur, la pression, la tension.

 

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