« Haut et Fort » de Nabil Ayouch sort ce mercredi 3 novembre en salles. Un film touchant sur une jeunesse pleine de talent et d’espoir. Un flow de liberté à découvrir et voici 10 bonnes raisons d’aller le voir dans une salle obscure…
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1.C’est un film sur le RAP
Rares sont les films sur le RAP en général, et le rap marocain en particulier. Anas, ancien rappeur vient frapper à la porte du centre des Etoiles de Sidi Moumen pour partager son expérience et son savoir-faire. Echanges entre le jeune prof paumé et ses élèves pas si paumés que ça, passionnants !
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2.Le film était en compétition à Cannes
Une première depuis les années 70, jamais un film marocain n’aura foulé le tapis rouge en compétition à Cannes, le plus grand festival de cinéma au monde. Le film était en compétition face à Audiard, Asghar Faradi, Nino Moretti, Julia Docournau…
3.C’est un film sur l’espoir
« Haut et fort » n’est pas un film misérabiliste. Il suit une jeunesse qui a de l’espoir et du talent, et qui veut réussir malgré tout. Une jeunesse issue de la « Positive School ».
4.Les acteurs sont touchants
Ismail Adouab, Meriem Nekkach, Zineb Boujemaa, Abelilah Basbousi, Nouhaila Arif, Amina Kannan, Mehdi Razzouk…tous les acteurs apportent un supplément d’âme à une histoire linéaire certes mais qui touche par sa grande humanité.
5.Anas Baws est incroyable
Anas Basbousi, ancien rappeur, donne une belle dimension au film qu’il porte sur ses épaules. Il est très convaincant en ce professeur mystérieux. On ne sait pas d’où il vient ni vers où il va. On s’attarde sur son présent qui nous enchante, celui d’un jeune engagé qui veut à tout prix accompagner par le RAP, sauver par la musique, effacer les préjugés et les défier les tabous.
6.Le film est sincère
La caméra de Nabil Ayouch suit les acteurs, suit des parcours, des histoires, des âmes. On y croit, on les voit même autour de nous sans se douter de leur talent, de leur quotidien, de tout ce qu’ils ont à donner et à offrir. C’est un film sans prétention, sur des jeunes en quête de liberté.
7.Le RAP féminin, ça fait du bien
Des femmes qui rappent. C’est beau. Et en darija qui plus est. Elles ne sont pas que des femmes, elles sont surtout rappeuses et talentueuses. Le flow, l’émotion, la voix, le truc en plus. On est fans !
8.Les chorégraphies sont belles
Comme cette scène sur les toits de Casablanca où une danse filmée comme un rêve nous emporte. C’est un film sur le corps en mouvement, sur la place du corps féminin dans la société.
9.La BO déboîte
Des morceaux signés par Mike et Fabien Kourtzer, le duo de choc. Les morceaux participent à la beauté du film. Ils restent en tête et on attend la Bande originale avec impatience.
10.C’est une suite logique…
On a comme l’impression que Nabil Ayouch a bouclé une boucle ou un ouvert une autre porte, celle de l’intime et de l’enfance. Le réalisateur semble avoir signé son film le plus personnel. Après Ali Zaoua et le Cheveux de Dieux, ce film est comme le triptyque de l’espoir. Il y aura un avant et après « Casablanca Beats »…
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