*Avis à nos lecteurs: Vous l’avez sans doute deviné mais il s’agissait bel et bien d’un poisson d’avril.
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Le législateur marocain ne badine pas avec les lois. La nouvelle vient de tomber comme une malédiction sur les personnes éprises de coquineries. Deux années de prison ferme pour toute personne surprise en visionnage de films pornographiques et ce, durant les 40 jours précédent le mois béni.
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Évidemment, cette nouvelle interdiction n’a pas fait l’unanimité et la toile part en vrille…
Plusieurs ont réagi violemment à ce qu’ils qualifient de violation flagrante au grand principe des libertés individuelles.
Le communiqué qui sera publié dans le bulletin officiel dans quelques jours précise avec rigueur que cette nouvelle restriction a été décidée suite à de multiples concertations entre le ministère de la justice, des affaires islamiques, de la culture et de l’intérieur. Les contrevenants à cette nouvelle disposition seront interpellés, mis en examen et donc écroués pour atteinte flagrante à la moralité islamique.
Cette nouvelle loi sur le respect des nobles préceptes de l’Islam semble semer la zizanie dans les rangs déjà divisés des Oulamas. Si certains ont applaudi cette virulente décision d’autre ont affiché la prudence.
Cette loi pourrait devenir une gangrène sociale, ont ils averti.
Déjà les premiers signes de contestation se font sentir : les partis de gauches ou socialistes ont déjà décidé de la tenue d’un meeting pour débattre de la sévérité de la sanction et surtout pour prévenir d’un mécontentement social.
Aux dernières nouvelles, on apprend que plusieurs organisations de défense des droit de l’Homme menacent d’organiser une marche de protestation non pas contre la nouvelle loi mais plutôt contre sa violence et son caractère expéditif.
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