Notre cuisine, de part sa variété et son ancrage historique, est l’une des plus fascinantes. Au regard de ses atouts et de notre savoir faire, il s’agit d’une des plus belles incarnations du Génie marocain. Si on lui reconnaît ces mérites, la culture culinaire marocaine est associée à une cuisine non diététique, voire malsaine. Voici 8 points pour tordre le cou à cette idée reçue !
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1. Un héritage méditerranéen
Entre le Maroc, la France et l’Italie, la gastronomie mediterranéenne est d’une richesse inouïe. Mais ses mérites ne s’arrêtent pas là. Des études démontrent que ce type de régimes réduit de 30% les risques cardiovasculaires. De quoi manger marocain matin, midi et soir.

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2. Richesse en fibres
Le « Khoubz beldi » et « l’Khodra » en sont les meilleures preuves. Ces aliments sont riches en fibres, et leurs vertus résident dans leur capacité à retenir l’eau dans les cellules du corps, et à favoriser la satiété.
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3. Vitamines et minéraux
Là encore, la culture de « L’khodra » présente des avantages. En plus des fruits, les légumes sont nos principales sources de minéraux et de vitamines. Des nutriments qu’on consomme en infimes quantités, mais dont l’importance est vitale pour notre corps.

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4. Antioxydants
Un Marocain qui se respecte octroie au thé une place spéciale dans son coeur. S’il est vrai que l’abus de menthe peut nuire à la santé à terme, il n’en est pas moins que le thé vert possède des vertus multiples pour le corps humain (Faculté antioxydante, préservation du coeur, etc.).

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5. « L’khoubz beldi », cette bonne source de glucides
La qualité d’un aliment énergétique réside dans son effet glycémiant sur le corps. Moins il l’est, meilleure est sa qualité. Notre pain traditionnel a un indice glycémique bas qui fait de lui un aliment diététique d’un grand intérêt. Il en est de même de « L’belboula » et du « Ch3ir » traditionnels.
De plus, cet aliment est riche en fibres. Ce qui lui rajoute les qualités traitées lors du deuxième point.

Andre Ouellet
6. Des protéines et des plats
Notre alimentation est très variée. Un ménage moyen consomme tantôt des oeufs, tantôt de la volaille, et souvent de la viande rouge. Ce roulement est d’une grande importance étant donné le caractère complet des gains nutritifs pour notre corps. Les lentilles et les haricots blancs sont de bonnes sources de protéines végétales, qui se retrouvent, injustement décriées dans notre culture. Il est temps que cela cesse !

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7. Notre pâtisserie mitigée…
Disons-nous les choses honnêtement, ce n’est pas ce qui se fait de plus diététique. Ceci-dit, c’est à nuancer au regard des aliments de référence (amandes, noix, …) et au fait qu’elle soit parfaitement perfectible.

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8. …Mais perfectible
Il suffit de recourir à la farine complète au détriment de la blanche, recourir le plus possible aux bonnes huiles (olive, argan) au lieu de l’huile de table, réduire le sucre, et le tour est joué ! Le goût sera probablement différent, mais c’est aussi le gage d’une meilleure santé.

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9. La cuisson ou rien
Point de tartare ou de viande fumée, au Maroc, tout est cuit. Ceci est un atout important étant donné tous les risques qu’induit la cuisine à base de crudité. La chaleur tue les bactéries et sécurise nos aliments.

Chef Simon (Le Monde)
10. L’huile au trésor
Nos deux huiles phares sont l’Huile d’Olive et celle d’Argan. L’une comme l’autre sont des références en termes d’apports nutritifs. Ces huiles, riches en acides gras insaturés présentent des attributs diététiques tout à fait remarquables.

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