L’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès a annoncé samedi l’ouverture d’une enquête pour lever le voile sur un mystérieux enregistrement vocal, au coeur d’une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Publicité
Devenu viral, cet enregistrement vocal a defrayé la chronique et n’a pas manqué de faire surenchérir les débats sur la corruption au Maroc et sur des prétendues pratiques frauduleuses au sein des universités.
Et pour cause, cet enregistrement vocal qui circule massivement sur l’application mobile WhatsApp concerne les critères d’accès au Master Droit au sein de l’université et remet grandement en question sa crédibilité et le mérite de ses étudiants.
Publicité
Un enregistrement choquant qui éveille des soupçons au sein de la société civile et alimente les rumeurs.
Il s’agit en effet d’une discussion téléphonique entre un étudiant souhaitant poursuivre un master en droit des contentieux publics à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès et un individu, du nom de « Youssef » qui lui propose ce qui semble être une « offre limitée » pour obtenir un master avec mention à 40 000 dh, une pratique apparemment « courante ».
Pour mettre à nu la vérité et définitivement mettre un terme aux rumeurs qui mettent à mal la réputation des universités marocaines, le secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi, a expliqué samedi qu’un enquête a été ouverte pour mettre la lumière sur la véracité questionnée de cet enregistrement vocal et des informations qui y sont divulguées.
Et ce, dans le but de « sauvegarder la réputation de l’Université marocaine et de protéger la crédibilité de ses diplômes« .
Affaire à suivre…
Publicité
Publicité