
Ballon d’or 2025. Ce nom résonne désormais avec Ousmane Dembélé. L’attaquant français du PSG a raflé la plus prestigieuse distinction individuelle du football mondial. Derrière lui, Achraf Hakimi termine à la 6e place, une position qui suscite débats et frustrations. Car le Marocain a signé une saison exceptionnelle, mais n’a pas été récompensé à sa juste valeur. Ce classement illustre encore une fois les biais persistants de ce trophée mythique.
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Dembélé, une saison historique avec le PSG
Ousmane Dembélé a marqué l’histoire du football français. Après une saison de rêve, il décroche son premier Ballon d’or. Ses chiffres parlent d’eux-mêmes. En 53 matchs, toutes compétitions confondues, il a inscrit 35 buts et délivré 16 passes décisives. Il termine meilleur buteur de Ligue 1 et sacré meilleur joueur par l’UNFP. Surtout, il a porté le PSG vers une quadruple couronne inédite : Ligue 1, Coupe de France, Ligue des Champions et Trophée des Champions.
Hakimi, un latéral au sommet de son art
Achraf Hakimi, lui, n’a pas démérité. L’international marocain a livré sa meilleure saison depuis son arrivée à Paris. Défenseur intraitable, buteur décisif et passeur inspiré, il a brillé dans les moments clés. Ses performances ont fait de lui l’un des meilleurs latéraux du monde. Au PSG comme en sélection marocaine, il est devenu un leader incontournable.
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Un classement qui interroge
Le verdict de France Football a placé Hakimi au 6e rang, derrière Raphinha, Salah, Vitinha et le jeune prodige Lamine Yamal. Pourtant, de nombreux experts le voyaient dans le top 5, voire sur le podium. Ce décalage soulève des questions sur les critères de vote et l’importance accordée aux postes défensifs.
Le poids des statistiques offensives
Le Ballon d’or continue de privilégier les attaquants. Marquer des buts reste le critère le plus valorisé. Les défenseurs, et surtout les latéraux, sont rarement reconnus à leur juste valeur. Le cas Hakimi en est une nouvelle preuve. Ses performances défensives et son influence sur le jeu ont été éclipsées par l’éclat médiatique des buteurs.
Une récompense encore eurocentrée
Au-delà du poste, c’est aussi une question géographique. Le Ballon d’or a toujours eu un biais eurocentré. Les joueurs africains doivent réaliser des exploits hors normes pour espérer figurer parmi les finalistes. Hakimi, pourtant décisif avec le Maroc et en club, se voit relégué derrière des joueurs européens plus médiatisés.
La frustration des supporters africains
Pour les supporters marocains et africains, cette 6e place est une déception. Beaucoup estiment que Hakimi aurait mérité un meilleur classement. Son leadership, sa régularité et son rôle moteur ne suffisent pas face au poids de la communication et du lobbying. Le Ballon d’or semble encore dominé par la notoriété plus que par le mérite sportif.
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