Une jeune fille, âgée de 14 ans, a été enterrée, ce mardi 13 septembre dans la village de Boumia, dans la province Midelt, indiquent plusieurs médias locaux.
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“L’avortement s’est déroulé au domicile d’un jeune homme qui exploitait sexuellement la victime”, a précisé dans un communiqué la coalition d’associations féministes « Printemps de la dignité », relayée par l’AFP.
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À la suite de ce drame, la gendarmerie royale a interpellé la mère de la victime, une infirmère et le propriétaire de la maison où l’avortement a eu lieu. Un quatrième suspect a été arrêté car il est soupçonné d’avoir “pporté assistance durant l’avortement”.
L’enquête du parquet se poursuit pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire.
L’interruption volontaire de grossesse (IVG) reste passible de six mois à cinq ans de prison au Maroc. Le code pénal sanctionne aussi bien la femme qui avorte (de six mois à deux ans de prison) que les personnes qui pratiquent l’acte (de un à cinq ans de prison).
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