Pour faire face aux répercussions négatives de la pandémie sur l’économie nationale, le Chef du gouvernement Saad Dine El Othmani a opté pour une gestion optimale des dépenses publiques au cours de la période de l’état d’urgence sanitaire.
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Selon les informations rapportées par la MAP, la circulaire adressée aux ministres, ministres délégués, hauts-commissaires et au commissaire général, a rappelé le cadre tracé lors de la réunion du lundi 06 avril 2020, qui a conclut à l’exigence de prendre des mesures rapides et urgentes afin de limiter les dépenses de l’Etat et des institutions publiques au cours de cette période.
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Les ministères et administrations seront appelés à restreindre les dépenses non essentielles. En particulier celles liées au transport, à la mobilité, à la gestion du parc automobile, à la location et à l’ameublement et l’aménagement des locaux et à l’organisation des conférences et colloques.
Toutefois, les secteurs de la santé et de la sécurité, qui sont très sollicités en ces temps, ne seront pas concernés par ces mesures.
Dans le même sens, le chef de gouvernement a précisé que la décision d’optimisation des dépenses et d’orientation des ressources disponibles vers les priorités imposées par la gestion de la crise, sera mise en œuvre à travers une décision conjointe entre le ministère de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration et le ministère concerné.
À noter que ces mesures d’austérité n’incluent pas les dépenses prioritaires au niveau du budget général, les budgets des établissements publics gérés de manière autonome et les comptes spéciaux du Trésor et des institutions publiques. Ces dépenses seront honorées par le département ministériel tout au long de cette période qui s’étend jusqu’à fin juin 2020.
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