En 2019, Marrakech avait été élue « Capitale Africaine de la culture 2020 », en sa qualité de vitrine de l’Afrique urbaine d’aujourd’hui. Ceci a poussé plusieurs investisseurs étrangers à se diriger vers la ville ocre, pour concrétiser leurs projets. Parmi eux, Eliza Boumah et son époux Philippe Brun. Toutefois, leur arrivée aurait mal tourné, selon leurs déclarations qui enflamment actuellement la toile…
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Eliza Boumah a une passion culinaire qui lui coule dans les veines. Elle a choisi avec son mari, Marrakech pour ouvrir un restaurant culturel sous le nom de « African House ». Armés de leur volonté, ils auraient commencé à établir les fondements de leur projet. Mais leur rêve n’aurait pas pu se concrétiser à cause d’une opération d’escroquerie, selon les dires des victimes.
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Dans une publication sur son compte Facebook, Eliza a raconté ses déboires et le traitement raciste auquel elle aurait eu affaire pendant son périple à Marrakech. Elle a ensuite publié une vidéo pour expliquer la situation.
À en croire leurs témoignages, le couple auraient voulu investir et ouvrir un espace qui représenteraient la culture Afro au Maroc dans toute sa diversité. Ils se seraient, donc, adressés à une agence immobilière pour trouver un local qu’ils pouvaient personnaliser. Ils se seraient retrouvés dans un local qui leur serait loué par un policier. Ils disent qu’après une promesse mensongère d’un mois de travaux, ils auraient complété six mois de travaux et un investissement total de 800 000 Dhs, pour ensuite découvrir avec effroi que le local n’avait aucun papier. Aucun papier prouvant qu’il appartenait bien au policier, aucun plan, aucune norme de construction et donc édifié de manière illégale… Ils ont alors écrit une lettre ouverte au Roi Mohammed VI dans laquelle ils citent « leurs regrets face à l’impunité, à l’omerta et les réseaux d’escroqueries qui ternissent l’image d’une ville qu’ils chérissent tant » et appellent à son intervention…
« J’implore votre intervention et votre impartialité. La nonchalance autour du dossier judiciaire que nous avons introduit auprès du Procureur du Roi nous fait craindre l’impunité face à une pratique bien rodée. Nous vous savons, Sa Majesté, attachée à la justice. » a demandé Eliza.
Ils ont également précisé que le policier n’aurait pas manqué de les mettre dehors, et de les harceler moralement et financièrement. Ils ont décidé, selon un post récent sur leurs comptes, de délocaliser le projet dans un autre pays. Cette affaire fait actuellement les choux gras de la presse internationale. Voici le lien pour lire la lettre adressée au souverain.
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